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Des secteurs de la société civile en République dominicaine exigent au gouvernement de lever les restrictions commerciales contre Haïti.
Le conflit haïtiano-dominicain autour de la rivière Massacre a provoqué un ralentissement des échanges commerciaux entre les deux pays notamment dans la province de Dajabón. Cette situation a poussé la Fédération des marchands de Dajabón et plusieurs autres secteurs de la société civile de cette province à réaliser une activité intitulée “Grande Concentration de Réflexion” visant à exiger au gouvernement dominicain de lever les restrictions commerciales contre Haïti en vue de la réouverture de la frontière.
“Si la frontière n’est pas ouverte, Dajabón doit agir d’une autre manière et demander au gouvernement d’ouvrir énergiquement la frontière, car la vie de la frontière est un commerce binational”, a déclaré le père Roberto Guzmán, l’un des organisateurs du rassemblement.
Pour le révérend père, la frontière n’est pas ouverte à cause des restrictions commerciales imposées par Luis Abinader. Il croit que la seule solution c’est de lever les restrictions imposées contre Haïti.
Par ailleurs, le président de la Fédération des Marchands de Dajabón a indiqué que la fermeture de la frontière entraînerait l’effondrement de toutes les activités économiques de la zone. En ce sens, il demande au gouvernement dominicain de prendre toutes les mesures nécessaires pour rouvrir le commerce entre les deux pays.
Les membres de la société civile en République dominicaine composés de la Chambre de Commerce et de Production de Dajabón, Centro Montalvo et la Paroisse Nuestra Señora del Rosario, ont formulé des demandes au gouvernement dominicain via un document. Ils demandent que des mesures soient prises pour faciliter des rencontres entre les autorités, les commerçants et les représentants diplomatiques puissent promouvoir des accords commerciaux mutuellement bénéfiques. Ils demandent aussi la Formation d’un sous-comité de la commission mixte-bilatérale qui intègre les acteurs frontaliers, pour résoudre les conflits qui affectent directement et fréquemment la vie des habitants frontaliers.
Les organisateurs de cette initiative ont programmé une réunion pour jeudi prochain afin d’évaluer l’activité et considérer les conditions que le gouvernement pourrait décider en matière de commerce à la frontière après la demande faite vendredi.