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Face aux récentes menaces proférées par des chefs de gangs à l’encontre de plusieurs journalistes, l’Association des journalistes haïtiens (AJH) presse les autorités à adopter des mesures adéquates.
Dans une note, l’AJH a fermement condamné les menaces visant Johnny Ferdinand, Guerrier Dieuseul (Radio Caraïbes), Luckner (Lucko) Désir et Ésaïe César (Télé Éclair). Ces menaces, proférées par des membres de gangs, mettent en danger la vie de ces professionnels des médias.
“L’Association des journalistes haïtiens dénonce les menaces des gangs contre des journalistes et appelle les autorités à prendre des mesures appropriées”, souligne la note. L’AJH rappelle que ces intimidations, actes de dénigrement et violences à l’encontre des journalistes portent atteinte à la liberté d’expression et fragilisent la démocratie. L’association exprime également sa solidarité et son soutien aux journalistes, saluant leur courage et leur engagement à informer le public avec liberté, responsabilité et honnêteté.
L’AJH appelle les responsables politiques, et particulièrement ceux de l’Exécutif, à s’engager à promouvoir un environnement propice à l’exercice libre et sécurisé de la profession journalistique. Elle estime que ces menaces représentent une attaque directe contre la liberté d’expression et la démocratie, rappelant que la liberté de la presse est essentielle au bon fonctionnement d’une société démocratique.
Par ailleurs, l’Association enjoint les travailleurs de la presse à faire preuve de solidarité les uns envers les autres, tout en respectant la déontologie de leur profession afin de contribuer aux transformations sociales et politiques nécessaires au sein de la société haïtienne.
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