Les signataires de l’Alternative consensuelle pour la refondation d’Haïti dénoncent le « climat de terreur et de répression établi partout dans le pays sur ordre de Jovenel Moïse ». Un président qui, disent-ils, est rejeté par toutes les forces vives de la nation.
« Après de nombreuses menaces de guerre civile, les agents du pouvoir, particulièrement les zélés, passent maintenant à l’attaque » constate l’alternative.
Ainsi, cette structure de l’opposition condamne les actes de violence perpétrés contre des manifestants au carrefour Marasa, la note intimidante visant Radio Zénith. Elle s’insurge également contre les actes de violence enregistrés à Bel-Air, mais également l’incendie du minibus au Champ de Mars où plusieurs personnes ont été blessées.
« Tous ces actes, en plus de l’assassinat du journaliste Néhémie Joseph, le massacre perpétré contre des citoyens à Saint-Marc, prouvent que l’équipe au pouvoir ainsi que le président ont perdu la tête face à la détermination du peuple » écrit l’Alternative Consensuelle dans ce communiqué signé par l’ex ministre Marjorie Michel et l’ancien député Serge Jean-Louis.
En ce sens, l’Alternative demande aux familles des victimes de monter des dossiers afin de porter plainte. « Pour que nous puissions juger les assassins lorsque le pays se retrouvera sous une autre orientation avec des femmes et des hommes décidés ».
Elle invite également la population à résister en restant mobilisée contre le pouvoir en place. Car, dit-elle, cette cause est juste. « Ce système doit prendre fin et le président Jovenel Moïse doit quitter le Palais ».