Quelques heures après l’attaque perpétrée contre les locaux de Radio Télévision Caraïbes (RTVC), l’Association Nationale des Médias Haitiens (ANMH) et l’Association des Médias Indépendants d’Haïti (AMIH), réagissent et condamnent sans réserve cet acte.
« L’Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH) et l’Association des Médias Indépendants d’Haïti (AMIH) condamnent toute action et politique jusqu’au-boutiste et irréfléchie qui contribuent à mettre en danger les médias, la population en général et les acquis démocratiques » peut-on lire dans cette note signée de Frantz Duval et de Georges Venel Remarais, respectivement présidents de l’ANMH et de l’AMIH.
Les deux associations déplorent également les pertes matérielles survenues après la tentative d’incendie de la station de la rue Chavannes.
Tout en présentant leurs sympathies aux responsables et au personnel de RTVC, l’AMIH et l’ANMH rappellent aux acteurs de la crise que chaque média doit pouvoir travailler en toute liberté, dans le respect de sa ligne éditoriale et des règles de la profession. Ce « sans pression ni violence de la part des fossoyeurs de la presse ni des prédateurs de la liberté d’expression ».
Par ailleurs, les deux associations attirent l’attention des autorités constituées sur l’obligation qui leur est faite d’assurer la sécurité et la protection des journalistes, des médias et de tous les citoyens dans le pays.
L’Association des journalistes haïtiens condamne elle aussi avec force cet acte qui est contraire à la Constitution et aux différents traités et conventions ratifiés par Haïti. Aucun journaliste ni aucun média ne doit être la cible d’attaque venant de quelconque groupe selon l’AJH.
L’Association des journalistes haïtiens appelle les différents protestataires à respecter les journalistes et les médias, qui ne font que rapporter les faits.
L’Association des journalistes haïtiens exige aux autorités responsables de la sécurité des vies et des biens protection pour les journalistes et les médias.
Dans cette période de confusion, l’AJH exhorte les journalistes et les médias à la solidarité, à la vigilance et à la prudence. Elle leur rappelle l’obligation de continuer à effectuer leur travail avec professionnalisme et respect des règles d’éthique inscrites dans le Code de déontologie des médias et des journalistes d’Haïti.