Le BSA lance un nouvel appel au dialogue au premier ministre Ariel Henry pour trouver une solution à la crise.
Les gens qui croupissent dans la misère et qui font face à l’insécurité sont les principales raisons qui poussent le Bureau de suivi de l’accord du Montana (BSA) à faire ce qu’il présente comme un dépassement de soi en demandant une nouvelle fois au chef du gouvernement de transition de dialoguer avec les signataires de l’accord de Montana.
Cette lettre ouverte en date du 17 juin adressée au Premier ministre, intervient un mois après que le Bureau de l’accord du Montana (BSA) lui a envoyé un document renouvelant sa volonté au dialogue pour trouver un large consensus politique nécessaire pour résoudre la crise qui s’aggrave jour après jour, précise-t-il.
« Dr Ariel Henry, le BSA vous redemande formellement et solennellement, au nom du pays, avec humilité face à la grande douleur du peuple, et dans le respect de la lutte du peuple haïtien, dans la sérénité, de prendre vos responsabilités en cherchant l’appui de vos alliés nationaux et internationaux afin de former la prochaine délégation pour travailler avec la délégation du Montana et ses alliés pour sortir la population de l’insécurité des gangs armés, de l’insécurité économique, de l’insécurité sociale et de la pauvreté », écrit le BSA.
Dans cette lettre signée entre autres de Magalie Comeau Denis, Jacques Ted St-Dic, Gientte Cherubin, le BSA a dénoncé le laxisme du premier ministre qu’il qualifie de dilatoire. Selon lui, cette attitude à des conséquences graves pour Haïti. Car, ce sont les meurtres, les massacres, les enlèvements, les viols, la corruption et le gaspillage des ressources du pays qui engloutissent la vie de la population. Dans la situation actuelle de perte de temps, ce sont les autorités de l’État qui effritent encore plus l’État.
Photo: Ody Bien-Eugène | Juno7
