Le gouvernement maintient le cap sur l’organisation des prochaines élections et du référendum constitutionnel, confirme Claude Joseph.
Port-au-Prince, Haïti .- Le premier ministre a.i Claude Joseph, dans une interview accordée à Juno7, a fait savoir qu’il n’a jamais évoqué la possibilité pour le pouvoir en place de sursoir à l’organisation du référendum constitutionnel et aux élections présidentielles, législatives et municipales afin de faciliter le dialogue avec l’opposition.
Il a confirmé que l’administration Moïse/Joseph maintient le cap sur l’organisation des prochaines élections et du référendum constitutionnel comme les deux chantiers principaux du président. Toutefois, le chef du gouvernement, lors de sa visite au niveau des institutions telles que le conseil électoral provisoire, l’Office National d’Identification et le Comité Consultatif Indépendant, qui ont un rôle à jouer dans la réalisation des élections et du référendum avait indiqué « qu’aucun sacrifice n’est trop grand pour Haïti ».
A travers cette déclaration, nous a-t-il confié, il voulait préciser que le président est toujours ouvert au dialogue. Il poursuit en rappelant
que cela a toujours été la position du président Jovenel Moïse qui n’a de cesse inviter l’opposition au dialogue. Toujours selon Claude Joseph, la décision du président Jovenel Moise de ne pas nommer un nouveau chef de gouvernement définitif en remplacement de l‘ex-premier ministre Joseph Joute, témoigne du fait qu’il
priorise le dialogue afin de désigner un nouveau premier ministre.
Par ailleurs, dans un communiqué de la Primature, Claude Joseph a fait savoir qu’à l’instar du Président de la République, le chef du gouvernement ad intérim a eu à affirmer « qu’aucun sacrifice n’est trop grand pour sortir Haïti de l’impasse politique qui entrave son développement socio – économique depuis des années. Mais cela ne saurait en aucun cas remettre en question le processus électoral qui est irréversible. »
« Il est tout aussi essentiel que le peuple haïtien puisse se prononcer à la date prévue sur le référendum constitutionnel car c’est le propre d’une démocratie de permettre au peuple de trancher sur des questions cruciales qui engagent son destin, loin des tractations et manceuvres politiciennes », a-t-il poursuivi.
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