Définitivement Roody RoodBoy a surclassé les bandes de haut rang qui dominaient depuis des lustres le parcours carnavalesque. Sweet Micky de Michel Martelly a par ailleurs, osé en marquant à nouveau l’actualité.
Boycottage, manipulation et polémique sont les mots qui décrivent d’une manière on ne peut plus précise, le comportement du comité du carnaval national à l’égard des deux autoproclamés présidents qui ont enflammé le macadam du Champs de Mars les 11, 12 et 13 Février dernier.
Roody RoodBoy – le champion imbattable
Le seul artiste solo qui vient d’écrire sa nouvelle page d’histoire dans le carnaval, à prouvé au monde entier ke YO PA KA BARE TALAN vre. Il a pris le Champs de Mars d’assaut, tel un un empereur digne du nom, il s’est imposé sur le parcours avec fierté durant les trois jours gras, il a établi un record que les précédents souverains doivent prendre en considération. Ils doivent donc se soumettre à une révision de tactique après quoi, prendre rendez-vous l’année prochaine.
Président ou empereur, Roody Pétuel Dauphin alias Roody RoodBoy confirme l’expérience de l’an dernier et a su fournir la preuve que la chance n’avait rien à voir devant les calculs exact qui lui ont fourni cette année la clef de la domination qui a donné une fièvre et une grande frisson à plus d’un. L’affaire devient de plus en plus inquiétante pour les musiciens de l’industrie qui ne font qu’observer le nouveau empereur sur son piédestal alors qu’ils se croyaient indescribable.
[Crédit photo : Herold Bellevue]
L’histoire de Roody au Champs de Mars est une nouvelle preuve pour la société. Il a clairement démontré que les jeunes ont encore un mot à dire dans certaines affaires. Il est vrai que l’expérience est un point important pour le succès mais elle a aussi tendance à s’incliner face au talent et la compétence. Bravo Roody, que cette mystérieuse quête vers le succès puisse atteindre son summum.
Martelly a osé et prouvé que le défi n’était pas de taille
L’actualité précarnavalesque a été assidûment marqué par les divers problèmes qu’on imposaient aux autoproclamés présidents, à savoir Roody RoodBoy et Michel Martelly.
Tandis que certains s’attendaient à une attitude modérée de l’ancien Président de la république, il a été à l’extrême de ce qu’on pourrait dire son point fort. Martelly n’a pas eu froid quand il s’agit de mettre en évidence ses propos acides et osés contre ses prétendus détracteurs. Définitivement, on ne peut priver un lion de son instinct de prédateur, tel est le cas pour le chanteur vedette de Sweet Micky, on ne peut l’empêcher de scander ses propos tel que voulu là où il le souhaite.
Pour prouver à tous qu’il n’a eu aucune crainte des sanctions qu’on lui avait imposé pour les défilés carnavalesques aux Gonaïves et à Jacmel Martelly pa t deside remèt monnen. Il a même récidivé avec une histoire qui s’était produite en 1994, il a pris son char et poursuivi le parcours après la fermeture officielle des défilés. Il s’est dirigé sur la route nationale numéro deux, plus précisément à Sainte Bernadette, près de Martissant.
Finalement, ces deux personnages ont été les principales attractions du Carnaval 2018. Les autres groupes ont fait de leur mieux, si on veut souligner l’incompétence du comité du carnaval qui n’a pas su gérer comme il se doit cet évènement qui est d’une importance capitale pour la culture.
Nous ne manquerons pas de conseiller à certains artistes qu’il y a autre chose à faire à part la musique. Un autre conseil sur les critères de choix des groupes, certains morts doivent rester aux tombeaux pas la peine de les ressusciter. Les cadavres tels que Kanpèch et Rèv la doivent apprendre à reposer en paix. Et les parfaits inconnus tels que Zikos et Eya Eya doivent apprendre à tenir à leur personnalité car, ces chars auraient mieux servi à d’autres groupes qui maîtrisent mieux le carnaval.
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