Le bureau de communication de la primature vient d’annoncer que le compte Facebook du Premier Ministre Jack Guy Lafontant a été piraté par des individus dans le but de soutirer de l’argent à des citoyens paisibles sur la toile. Mais peut-on parler de piratage d’après ce qui est dit dans la note de la primature ?
Dans la note de la primature il est porté à la connaissance de la population que le compte Facebook officiel du premier ministre a été piraté par des individus mal intentionnés. Un message parfaitement clair si l’on ne tient pas compte du reste de la note; qui déclare : que la primature appelle la population à se méfier des pseudos Jack Guy lafontant, car le vrai compte du premier ministre est marqué d’une flèche bleue; que des dispositions seront prises (même si nous ne voyons pas comment?) pour arrêter ces malfrats et le phénomène avec eux. Où est donc le problème dans ce qui est dit ?
Le problème réside dans l’interprétation que la Primature fait du concept même de piratage. Dire que le compte du premier ministre a été piraté c’est déclarer que des individus ont forcé la sécurité du compte Facebook du PM et se sont mis à l’utiliser comme si de rien n’était, comme bon leur semble; Mais tel n’est apparemment pas le cas. Les individus ne forcent pas la sécurité du compte Facebook du premier Ministre mais créent, selon la note, des comptes similaires, non authentifiés pour se faire du frique. Ce qu’on appelle, ici piratage n’est que de l’usurpation; usurpation d’identité. Piratage de compte et usurpation d’identité sont tous deux « immoraux » à un certain niveau, mais il faut appeler un chat un chat et ne pas annoncer ce qui n’est pas.
Herold Bellevue.
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