En effet, Dans une note de presse en date du 28 mars 2018, le Conseil supérieur des salaires informe la population haïtienne, les travailleurs et employeurs en particulier que le CSS entame déjà le processus visant l’élaboration du 5e rapport portant la fixation du salaire minimum dans le pays.
Le CSS souligne que cette démarche répond à une obligation faite par la loi du 29 septembre 2009 qui, dans son article 4 stipule que « Le Conseil supérieur des salaires se réunit 3 mois avant la fin de l’exercice fiscal afin de réviser, s’il y a lieu, le salaire minimum en fonction des indices macroéconomiques.
En attendant la publication de ce 5e rapport, prévue le 1er aout, le Conseil supérieur des salaires, invite les partenaires sociaux à « privilégier le dialogue et la conciliation » dans toute situation de conflit qui pourrait entraver la relation existant entre employeurs et employés. Seul un climat de travail stable peut, selon le CSS, faciliter la productivité à laquelle aspirent employés et employeurs.
Par conséquent , le Conseil dit désapprouver « toute tentative d’actes de violence physique ou pression psychologique visant à déstabiliser le climat de travail ».
Le CSS qui se dit optimiste quant à l’équité qui marquera le 5e rapport, promet de tenir compte des données publiées par l’institut haïtien de statistique et d’informatique (ISHI) pour le mois de mai 2018.
Rappelons que le Conseil superieur des salaires est présidé par madame Guerline Jean Louis qui, lors de son installation à la tête du CSS le 15 novembre dernier comme directrice du Travail du MAST, avait promis de répondre avec équité aux attentes du secteur syndical et du patronat. Guerline Jean Louis qui avait promis de porter la direction du Travail à étudier les conditions de vie de la classe ouvrière semble être sur la bonne voie. La direction du conseil supérieur des salaires semble vouloir aussi marcher sur les traces de la constitution en publiant la note annonçant l’élaboration de son 5e rapport sur le salaire minimum en français et en créole, la langue de la grande majorité des citoyens haïtiens dont les ouvriers qui sont les plus concernés par cette note.
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