Avoeu d’impuissance ou l’impatience de voir tant d’efforts n’aboutissant à rien. La communauté internationale réunie au sein du Core Group s’est fendu d’un communiqué pour exprimer son regret par rapport à l’échec des négociations entre les acteurs politiques. Après trois jours de négociations, l’agence Juno7 a appris de sources sûres que les pourparlers ont achoppé sur la question de la démission ou réduction de mandat du président Jovenel Moïse que ses représentants n’ont pas voulu accepter
Le Core Group (composé de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies, des Ambassadeurs d’Allemagne, du Brésil, du Canada, d’Espagne, des États-Unis d’Amérique, de France, et de l’Union Européenne ainsi que du Représentant spécial de l’Organisation des États Américains) a exprimé son regret devant l’échec de la « Conférence politique pour une sortie de crise » qui s’est déroulée les 29, 30 et 31 janvier dernier. Il n’y a pas encore d’entente entre les parties sur une date pour retourner à la table de négociations. Ce qui met le pays dans l’expectative concernant une solution à cette crise multidimensionnelle.
Tout en confirmant que les « participants aux discussions n’aient pu parvenir à un accord malgré leurs efforts », ces pays se disent « prêts à soutenir toute initiative constructive de dialogue offrant une perspective réelle de résolution de la crise politique et institutionnelle dans laquelle Haïti demeure plongé. » Toutefois, les membres du groupe invitent l’ensemble de la classe politique et des secteurs de la société civile à « prendre leurs responsabilités face aux défis auxquels le pays est confronté. »
