Cette pratique que l’on croyait à jamais révolue refait surface à la faveur d’une conjoncture politique faite de confusion, de calomnies, d’intimidations et de menaces de toutes sortes, écrit le directeur général de la PNH, Michel-Ange Gédéon dans un communiqué publié ce dimanche 25 novembre.
“En effet c’est avec douleur et stupéfaction que la DGPNH a constaté la recrudescence de la pratique qui consiste à brûler des gens”.
Plusieurs cas ont choqué et scandalisé toute la communauté dont le cas du policier du CIMO Durosier Jurond, brûlé vif le 19 novembre dernier au Centre-ville, celui du policier Charles Jocelyn, tué puis brûlé par des individus à Chalon, dans les Nippes, le 21 novembre 2018 et l’assassinat des trois agents douaniers en plein jour le samedi 25 novembre dans l’enceinte même du Commissariat de police de Malpasse par une foule surexcitée et manipulée alors que les douaniers faisaient leur travail. “Trop c’est trop”! estime lè DG de la PNH.
La police déplore également que des citoyens et citoyennes aient trouvé la mort dans des circonstances aussi horribles à La Saline le 13 novembre dernier.
Michel-Ange Gédéon rappelle aux exécutants et aux auteurs intellectuels de ces actes, que de telles pratiques ne seront pas tolérées. Toutes les unités ont été instruites afin d’agir avec la dernière rigueur contre de pareils actes, informe la police dans ce communiqué.
“Le droit à la vie des citoyens et des citoyennes est aussi important que la liberté d’expression et l’égalité devant la loi car les droits de l’homme sont indivisibles, qu’ils soient civils ou politiques”.
Une enquête est ouverte sur chacun des cas identifiés et les suspects seront remis à la justice conformément à la loi.
“La police agira avec la dernière rigueur contre les malfrats qui ont commis ou qui commettront des crimes aussi odieux. Ce pays ne sera pas lâché aux bandits et aux criminels”, avertit le directeur général de la police nationale, Michel-Ange Gédéon.