Le Fond Monétaire International encourage des politiques économiques pour dynamiser l’économie régionale face aux défis actuels.
Le Fonds monétaire international (FMI) a exhorté, ce vendredi 25 octobre, les gouvernements d’Amérique latine et des Caraïbes (ALC) à intensifier leurs politiques économiques pour stimuler la croissance. Selon le FMI, le programme de réformes de la région est actuellement limité, alors que l’activité économique devrait ralentir dans les principales économies.
Dans ses Perspectives économiques régionales, le FMI anticipe une croissance de 2,5 % pour la région l’année prochaine, contre 2,1 % cette année. Cependant, le groupe LA7, comprenant le Brésil, le Chili, la Colombie, le Mexique, le Paraguay, le Pérou et l’Uruguay, devrait voir son taux de croissance ralentir à 2,0 % en 2024, contre 2,4 % cette année.
Rodrigo Valdes, directeur du Département de l’hémisphère occidental du FMI, a déclaré lors d’une conférence de presse que l’urgence de renforcer les réformes s’applique à presque toutes les économies de la région. Face à la décélération de l’activité économique et aux défis fiscaux et sociaux, les gouvernements sont encouragés à prioriser des réformes visant à stimuler la productivité et les investissements.
Concernant les effets d’une éventuelle guerre tarifaire, en fonction du résultat de l’élection présidentielle américaine, Valdes a souligné que le commerce ouvert est bénéfique pour la région. Selon lui, certains pays pourraient tirer parti de la fragmentation commerciale, tandis que d’autres pourraient en subir les effets.
Le FMI prévoit que la croissance annuelle de la région ALC, à l’exclusion de l’Argentine et du Venezuela, restera autour de 2,5 % au cours des cinq prochaines années, un taux proche de la moyenne historique. Cette stagnation s’explique par des défis persistants, tels que le faible niveau des investissements, la faible productivité et les évolutions démographiques.
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