Au moins huit personnes auraient été tuées en plus du général iranien Qassem Soleimani et Abou Mahdi al Mouhandis, commandant d’une milice irakienne, dans une attaque aérienne américaine effectuée par un drone contre leur convoi à l’aéroport de Bagdad tôt ce vendredi.
Ce bombardement intervient seulement trois jours après les heurts survenus aux abords de l’ambassade américaine à Bagdad, prise d’assaut par des milliers de manifestants irakiens pro-Iran.
Cette frappe menée en vue de dissuader l’Iran de tout projet d’attaque vise à protéger le personnel américain à l’étranger, confirme le Pentagone dans un communiqué peu après l’attaque.
« Sur ordre du président, l’armée américaine a pris des mesures défensives décisives pour protéger le personnel américain à l’étranger en tuant Qassem Soleimani », a indiqué le ministère américain de la Défense dans un communiqué précisant que le général développait des plans pour attaquer des diplomates et des soldats américains dans la région.
A la suite de cet assassinat, l’ayatollah
Ali Khamenei qui déclare qu’une terrible vengeance attend les « criminels » ayant assassiné Soleimani, a décrété trois jours de deuil national.
La nouvelle de la mort du général Soleimani qui dirigeait les opérations extérieures du corps des Gardiens de la Révolution, principalement en Syrie et en Irak, divise les républicains et les démocrates. Si Cory Booker, sénateur du New Jersey et candidat à l’investiture du parti, s’inquiète des conséquences de cette attaque, Marco Rubio, sénateur de Floride, ou encore Lindsay Graham, un proche du président, remercient Donald Trump de la mort de celui qu’ils voient comme « l’un des membres les plus vicieux et sans pitié du régime des ayatollahs ».
