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Le premier ministre, Dr Ariel Henry et la présidente du Haut Conseil de la Transition (HCT), Mirlande Manigat lors d’un point de presse conjoint, tenu ce mercredi 4 octobre, au Palais national, ont fait savoir que l’équipe en place a favorablement accueilli la résolution des Nations unies autorisant le déploiement d’une mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti.
Le premier ministre rappelle que depuis une année, la République d’Haïti avait demandé une assistance auprès des Nations unies par le déploiement d’une force multinationale en appui à la police nationale. Selon lui, le gouvernement devrait organiser un conseil des ministres afin de dire à la population comment il a accueilli le vote de cette résolution des Nations unies autorisant le déploiement d’une mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti.
La présidente du Haut Conseil de la Transition (HCT), Mirlande Manigat a évoqué les exactions commises par les gangs criminelles ces derniers mois dans le pays. Elle a aussi mis en avant la descente aux enfers que connaît la population qui n’est même pas en mesure de jouir de ses droits fondamentaux à cause du règne de la terreur imposée par les différentes fractions armées.
Mme Manigat a par ailleurs émis le souhait que le pays puisse renouer avec la stabilité et le progrès pour que nous ayons des images positives à montrer sur la scène internationale.
la résolution établissant la mission MSS ( en anglais)
Dans sa résolution, le conseil de sécurité de l’ONU a décidé que la mission multinationale d’appui à la sécurité, en coordination avec la police nationale haïtienne, peut, pour prévenir les pertes en vies humaines et dans les limites de ses capacités et de ses zones de déploiement, adopter des mesures temporaires urgentes sur une base exceptionnelle, qui sont limitées dans leur portée, limitées dans le temps pour aider la Police nationale d’Haïti à maintenir l’ordre public et la sécurité publique, y compris par l’arrestation et la détention, si nécessaire et en pleine conformité avec le droit international, y compris le droit international des droits de l’homme.
Il a également demandé aux États membres et aux organisations régionales de fournir du personnel, du matériel et les ressources financières et logistiques nécessaires en fonction des besoins urgents de la mission multinationale d’appui à la sécurité et invite les États membres contributeurs à informer par écrit la direction de la mission multinationale d’appui à la sécurité, le Conseil de sécurité et le Secrétaire général de leur intention de participer à la mission, et demande à la direction de la mission multinationale d’appui à la sécurité d’informer le Conseil de sécurité et le Secrétaire général de leur intention de participer à la mission.
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