Le gouvernement organise une conférence internationale de haut niveau sur le financement des risques de catastrophes en Haïti. Le premier ministre a fait le décompte des catastrophes qui ont frappé le pays.
Le gouvernement à travers le Ministère de l’Economie et des Finances avec le support de la Banque Interaméricaine de Développement (BID), la Banque Mondiale et la Banque Caribéenne de Développement (BCD) a organisé, le mardi 12 avril 2022, une conférence internationale de haut niveau sur le financement des risques de catastrophes en Haïti. Cette conférence a réuni des acteurs clés, les principaux décideurs, des partenaires de développement, le secteur privé et les agences multilatérales.
Pour le premier ministre, entre 1972 et 2022, Haïti a été frappé par plus de 110 catastrophes, qui ont causé plusieurs centaines de milliers de décès et affecté la vie de près de 19 millions de personnes. Le tremblement de terre du 14 août 2021 a causé des dommages et pertes évalués à 1,6 milliards de dollars américains dans les départements du Sud, de la Grand’Anse et des Nippes. Le gouvernement, dans ce contexte, a-t-il fait remarqué s’est engagé à intensifier l’opérationnalisation de la Politique Nationale de Protection et de Promotion Sociales (PNPPS).
« Il faut maintenant consolider les acquis et renforcer les capacités financières de l’Etat afin de prendre des décisions appropriées de manière à atténuer l’impact socio-économique, budgétaire et financier des catastrophes naturelles. La réponse passe par un effort commun tant au niveau national qu’international en vue de renforcer les capacités nationales de préparation aux crises à travers des politiques publiques efficaces et des mesures pratiques pour la réduction de la vulnérabilité des communautés », a déclaré Ariel Henry.
Toujours selon lui, le Gouvernement en est conscient et ne ménage aucun effort pour trouver des solutions adaptées et durables avec le support de ses Partenaires Techniques et Financiers. Ainsi les attentes à partir de cette conférence organisée dans le but d’orienter les politiques vers le renforcement de la résilience et la mise en place de mécanismes innovants de financement des risques de catastrophes pour les prochaines années dans le pays sont assez élevées.
Dans le cadre de ces discussions, le Gouvernement s’attend à ce qu’il y ait des recommandations claires afin de l’aider à : mesurer et mieux et gérer les impacts budgétaires et financiers des catastrophes ; identifier les mécanismes et les options de protection financière ; et mettre en évidence les politiques et les réformes nécessaires pour renforcer les capacités de résilience financière du pays aux catastrophes naturelles, a-t-il indiqué.