Le Groupe de la Société Civile (GSC) propose à la CARICOM un exécutif bicéphale au lieu d’une refonte du HCT.
Le Groupe de la Société Civile (GSC), dans une note publiée peu avant sa rencontre avec le Groupe des Éminentes Personnalités (GEP), ce jeudi 7 décembre, sur le « Projet de cadre transitionnel pour Haïti » proposé par ces émissaires de la CARICOM a désavoué la proposition tout en faisant un plaidoyer pour un exécutif bicéphale.
Pour le Groupe de la Société Civile (GSC), ni le changement de nom du HCT en Conseil de Transition (CT), ni son effectif (trois membres, cinq membres, sept membres…) importent peu. L’essentiel, c’est de parvenir à une forme de bicéphalisme effectif pour un équilibre de l’exercice du Pouvoir exécutif dans ce fragile contexte qui requiert le sens patriotique, mais surtout de créativité de chaque homme et femme haïtiens, particulièrement les politiques, précise la note.
Le Groupe de la Société Civile (GSC) précise qu’il encourage les acteurs politiques, à savoir le pouvoir et l’opposition, à prioriser les intérêts supérieurs de la nation afin de parvenir à un accord minimal acceptable qui permettra un dégel de la crise politique et de créer les conditions pour que la population, le souverain, puisse, à moyen terme, élire ses représentants.
Ces acteurs de la société civile qui sont :
Georges Wilbert Franck, N ap Mache Pou La Vi (Marchons pour la vie); Pierre Jean Raymond, Coalition des Organisations de la Diaspora Haïtienne (COODAH); Frinel Joseph : Secteur religieux/Cultes reformées, Julio Volcy, Secteur religieux/Cultes reformées; Yvens François, Confédération Nationale des Vodouisants Haïtiens (KNVA) ;
Gédéon Jean, Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH) / N ap Mache Pou La Vi (Marchons pour la vie) en appellent au sens de responsabilité des acteurs politiques pour faire de la prochaine étape des négociations, un tournant décisif et historique pour le pays, mais surtout pour la grande majorité de la population dont les conditions sécuritaires et socio-économiques se dégradent constamment.