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Le Commissaire du Gouvernement plaide pour un supplément d’information afin d’examiner les liens potentiels entre l’ancien Premier ministre et les assaillants.
Dans le cadre de l’appel interjeté par l’ancien Premier ministre Claude Joseph concernant l’assassinat du Président Jovenel Moïse, perpétré dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021, le ministère public a présenté un réquisitoire devant la Cour d’appel de Port-au-Prince. Claude Jean, Commissaire du Gouvernement, a défendu l’appel de Claude Joseph, soulignant que “aucun lien n’est établi entre lui, qui était un proche du défunt président, et l’association qui a exécuté l’œuvre macabre.”
Le réquisitoire met en avant que le juge s’est appuyé uniquement sur des déclarations suggérant que Claude Joseph manifestait un désir de prendre le pouvoir, sans pour autant établir une stratégie concrète pour y parvenir. Claude Jean a noté que les preuves retenues par le juge instructeur ne relient pas l’appelant aux assaillants, affirmant qu’il n’est pas suffisant de dire qu’un crime profite à quelqu’un pour le tenir responsable, sans établir un lien de cause à effet.
En l’absence de preuves établissant une connexion entre Claude Joseph et les inculpés, le Commissaire a demandé l’infirmation de l’ordonnance querellée et a proposé qu’un supplément d’information soit ordonné pour examiner les éventuels liens entre l’appelant et les assaillants.
Claude Jean a également demandé aux juges d’accueillir favorablement l’appel des nommés Jean Laguel Civil, Zéphirin Ardouin, Claude Joseph et Marky Kessa, en ordonnant des suppléments d’information dans chacun des cas pour les motifs évoqués.
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