Programmée pour ce lundi 10 juin à midi, la séance d’ouverture de la dernière session ordinaire de l’année législative n’a toujours pas débuté. La cause : le Palais législatif est déserté.
Selon les constats d’un reporter de Juno7, le Palais législatif est quasi-vide. Sauf quelques agents de sécurité ont été remarqués sur place. Même le personnel de soutien ne s’est pas présenté. Les principaux concernés, en l’occurrence les parlementaires, ont brillé par leur absence. À l’exception du député de Léogane Jean Wilson Hippolyte, des sénateurs Hervé Fourcand et de Carl Murat Cantave qui y ont été remarqués. Jean Wilson Hyppolite et Hervé Fourcand ne se sont toutefois pas attardés sur les lieux.
Au micro des journalistes, le président de l’Assemblée nationale a évoqué la théorie de la formalité impossible (cas de force majeure) pour expliquer la non tenue de la séance de ce lundi. Cette situation, selon lui, est indépendante de la volonté des parlementaires. Elle n’aura aucun impact sur la Chambre basse. « C’est un fait étrange, un fait divers » souligne-t-il rappelant que cela s’était déjà produit sous la présidence de Jocelerme Privert.
Signalons qu’un dispositif imposant de sécurité a été mis en place par la police nationale dans les parages du Palais législatif.
Rappelons que le Bureau de l’Assemblée nationale avait, dans une note en date du 10 juin, convié les députés et sénateurs pour la séance d’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année législative, conformément aux articles 98, 98.1 de la Constitution en vigueur.