Getting your Trinity Audio player ready...
|
Le Premier ministre Ariel Henry a lancé la nouvelle année académique 2021- 2022, ce mardi 21 septembre
Le chef du gouvernement Ariel Henry, accompagné de plusieurs membres de son gouvernement dont la ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Marie Lucie Joseph, a lancé ce mardi 21 septembre, à l’Ecole Nationale Argentine Bellegarde à la Ruelle Vaillant, la nouvelle année académique 2021 -2022.
Le premier ministre Ariel Henry qui a salué le courage des parents, a profité de cette occasion pour se pencher sur la « situation irrégulière des professeurs » et demande « aux responsables du ministère de la régulariser en toute urgence ». Il invite professeurs, élèves, parents entre autres à la vigilance, et à l’observance des mesures-barrière face à la crise sanitaire liée au Covid-19.
« C’est avec une grande émotion que je préside cette cérémonie de lancement de l’année scolaire 2021-2022. Cette nouvelle année scolaire est particulière à plus d’un titre, puisqu’aujourd’hui, seuls les élèves de sept (7) des dix (10) départements géographiques du pays sont concernés par cette rentrée scolaire du 21 septembre 2021, car, dans trois (3) départements du Grand Sud, durement frappés par le séisme du 14 août dernier, les élèves ne peuvent pas encore reprendre le chemin de l’école, la rentrée pour eux étant différée au 4 octobre prochain. »
« Cette année est particulière par la persistance de la pandémie du Covid-19 qui ravage encore le monde, tant dans sa forme originelle que dans ses variants. Tous ces facteurs nous invitent, chaque jour, à la vigilance, et à l’observance des mesures-barrière et tant il est important, voire capital de saisir les opportunités de vaccination. Elle l’est, aussi, par la situation sociopolitique et économique difficile que traverse le pays. »
« Je lance aujourd’hui un vibrant appel aux directeurs et aux professeurs. Aucun sacrifice n’est trop grand dès qu’il s’agit de meubler l’esprit de nos enfants. Je sais que la tâche est difficile, très difficile, voire ardue. Tout en tenant compte des aléas, je demeure convaincu que vous êtes prêts à vous défoncer pour boucler le programme établi par le ministère. C’est un atout pour nos élèves pour qu’ils aient plus de marge en vue de réussir leurs examens. »
« Au-delà de ma plaidoirie pour un enseignement de qualité, tant dans nos institutions privées que publiques, je demande aux responsables du ministère de prendre toutes les dispositions en vue de normaliser le statut des professeurs en situation irrégulière. C’est un problème récurrent. Il en faut un traitement célère et efficace de ce dossier. C’est inadmissible et même inhumain que nos enseignants continuent à subir ce genre de traitement. Comment, alors, puissent-ils fournir tout le rendement exigé s’ils n’ont pas de lettre de nomination, donc pas de salaire sur plusieurs mois, sur plusieurs années? Madame la ministre, fais-en une priorité. »
Par ailleurs, le premier ministre a réaffirmé « l’attachement de son gouvernement au processus démocratique et à l’établissement de conditions adéquates pour la tenue d’élections libres, honnêtes et transparentes. » « C’est le vade mecum de mon gouvernement et ses efforts de dialogue inclusif pour une sortie de crise par les urnes s’inscrivent dans cette vision. C’est dans ce sens que j’ai signé récemment cet Accord pour une gouvernance apaisée et efficace de la période intérimaire avec des représentants de différents secteurs de la vie nationale. »
« L’école haïtienne doit reprendre et amplifier les valeurs qui sous-tendent cette construction permanente qu’est la démocratie, à savoir la tolérance, la promotion du dialogue, le respect de l’autre et de ses opinions, le sens de la justice et enfin et surtout l’inclusion. Nous sommes tous fils et filles d’un même pays, appartenons à une même nation, à un même peuple, égaux en droit. Ne l’oublions jamais », a t il conclu.
En savoir plus:
A partir de Novembre, les USA rendront la preuve de vaccination obligatoire pour tous les visiteurs