Le RENAMEL accorde 72 heures au président Jovenel Moïse pour s’excuser auprès de la Presse pour ses propos maladroits tenus devant le Conseil de Sécurité de l’Organisation ses Nations-Unies.
Des organisations de médias continuent d’exprimer leur indignation par rapport aux déclarations faites cette semaine par le président Jovenel devant le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations-Unies. Dans ses propos, le chef de l’Etat a assimilé sciemment des présumés membres de gang à des journalistes et manifestants qui attaquent les agents de la Police nationale d’Haïti (PNH). Dans une note de presse, le Réseau National des Médias en Ligne (RENAMEL) ayant Moïse Jean-Junior LATIS comme Secrétaire Général, exige des autorités étatiques des excuses publiques à ladite coorporation dans un délai ne dépassant pas soixante-douze heures (72
heures).
Lisez ci-après le contenu intégral de la note de presse du Réseau National des Médias en Ligne (RENAMEL).
Port-au-Prince, le Jeudi 25 février 2021.
Note de dénonciation
Par cette note, le Réseau National des Médias en Ligne (RENAMEL) a appris avec stupéfaction les déclarations irresponsables et compromettantes du Président Jovenel MOÏSE
à l’encontre de la corporation de la presse lors de sa rencontre virtuelle, le 22 février 2021, avec les membres du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) durant laquelle il a assimilé des présumés membres de gang à des journalistes et manifestants pour attaquer les agents de la Police nationale d’Haïti (PNH), à travers les protestations anti-gouvernementales.
Au terme de ces propos portant à équivoque, le RENAMEL rappelle à la présidence que la liberté de la presse est garantie et protégée par la Constitution haïtienne amendée en son article 28-1 ainsi qu’au pacte international relatif aux droits civils et politiques signé et ratifié par Haïti qui s’oblige de respecter scrupuleusement ces instruments juridiques.
En ce sens, le Chef de l’État a vraisemblablement légitimé les bavures policières à l’encontre des travailleurs de la presse faisant l’objet de persécutions, d’intimidations et de bastonnade.
Ainsi dit, le RENAMEL reste et demeure attaché aux prescrits constitutionnels et légaux régissant la profession de journalisme en Haïti. Il ajoute pour dire au pouvoir en place que la
presse est l’un des piliers de la démocratie, alors il exige aux autorités étatiques des excuses publiques à ladite coorporation dans un délai ne dépassant pas soixante-douze heures (72
heures).
Pour finir, le Réseau National des Médias en Ligne (RENAMEL) réitère son engagement patriotique et professionnel à promouvoir son travail de former et.d’informer la population
haïtienne, qui est en proie à toutes sortes de calamités et d’injustices pour bien s’informer. Il plaide pour une presse libre et professionnelle dans toute la République.
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