Depuis la proclamation de l’Indépendance d’Haiti le 1er janvier 1804 , le pays n’a jamais été en mesure d’assurer un minimum décent à la majorité de ses fils. Et ils sont nombreux ceux qui pointent du doigt l’élite économique du pays, l’accusant d’être responsable de cette situation.
Et depuis les événements des 6 et 7 juillet, l’on observe un changement de stratégie dans le discours ainsi que dans les actes de certains membres du secteur des affaires à travers les médias traditionnels comme sur les réseaux sociaux.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, l’homme d’affaires Réginald Boulos n’a pas hésité à comparer l’état du secteur privé à celui d’un malade plongé dans le coma.
Sur son compte Twitter, l’homme d’affaires a déclaré que le secteur dont il fait partie doit « sortir du coma et ainsi changer son fusil d’épaule afin de jouer son rôle social dans la création d’emplois durables ».
« Ainsi, il pourra prétendre être une vraie élite soucieuse du bien-être de la population » a-t-il ajouté.
Signalons que dans cette même logique, le patron de Sogener, Dimitri Vorbe, avait déclaré sur son compte Twitter, que la compagnie Sogener ne compte accorder aucun financement dans le cadre de l’organisation des festivités carnavalesques de cette année.
Il a annoncé que la compagnie a plutôt opté pour le choix d’investir 150 mille dollars dans trois projets. La Bibliothèque communale de Cité Soleil, l’Hôpital de la communauté haïtienne situé à Frères, Radio Télé Kiskeya bénéficieront chacun la somme de 50 mille dollars de la part de la compagnie de production d’énergie électrique.
Sektè Prive a dwe reveye soti nan koma. Konvèsasyon prive yo dwe tounen deba piblik. Li sipoze ranmase karaktè l pou jwe wòl sosyal li nan kreye anplwa dirab. Lè sa, l ap vin yon Elit toutbon ki montre l sansib pou byennèt popilasyon an pou #YonLòtAyiti.
— Reginald Boulos (@ReginaldBoulos) January 23, 2019