L’un des principaux protagonistes de la crise qui secoue l’institution policière, le Syndicat de la Police nationale d’Haïti (SPNH), dans une note de presse, réagit après deux journées de tension dans la capitale Haïtienne.
Le SPNH déplore que des policiers aient subi des actes de violence alors qu’ils réclament leur droit de se syndiquer et la réintégration de cinq de leurs frères d’armes renvoyés de l’institution policière.
Soulignant que des revendications justes et légitimes ne font pas bon ménage avec la violence, le SPNH renouvelle son engagement à défendre ce droit constitutionnel.
Le comité de direction du SPNH lance un appel à ses adhérents en leur demandant de garder leur calme question de continuer les démarches selon la loi. « Nous demandons à tous les policiers de rentrer chez eux afin d’éviter de donner à la lutte une autre orientation » peut-on lire dans cette note signée de Yannick Joseph, coordonnatrice générale du mouvement.
Le SPNH rappelle que ce mouvement est de nature pacifique et qu’il est apolitique. En ce sens, elle lance une mise en garde à tous ceux qui voudraient utiliser les revendications des policiers pour faire avancer leur cause personnelle.
Plusieurs secteurs, des associations de médias, des organisations internationales telles les Nations-Unies, ont condamné les incidents survenus ces dernières 24 heures. Le Bureau Intégré des Nations-Unies en Haïti (BINUH) s’est dit opposé à l’utilisation de la violence comme moyen de revendication.