Plusieurs pays de l’UE se sont dits prêts à prendre des mesures si des élections ne sont pas convoquées « dans les prochains jours » au Venezuela, y compris la reconnaissance de Juan Guaido comme président du pays. Un ultimatum qualifié « d’ingérence, infantile » par le Venezuela.
« Personne ne va nous donner des délais, ni nous dire si des élections doivent être convoquées ou non », a rétorqué le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Jorge Arreaza. « Qui êtes-vous pour donner un ultimatum à un gouvernement souverain ? ». « C’est de l’ingérence, infantile », a-t-il ajouté lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, ce 26 janvier.
«Emmanuel Macron ferait mieux de s’occuper de la crise des « gilets jaunes » au lieu de s’occuper de nos affaires », a-t-il encore dit.
De son côté, l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia, a accusé « les Etats-Unis et leurs alliés de vouloir renverser le président » du Venezuela, en déniant au Conseil de sécurité le droit de discuter de la situation dans ce pays.
Soulignons que les États-Unis, lors de cette réunion, ont échoué dans leur tentative d’adopter une déclaration commune en vue de reconnaître Juan Guaido comme président du Venezuela, selon RFI.
Toujours selon RFI , Washington, qui fait pression sur ses alliés pour soutenir la transition « démocratique » à Caracas, s’est heurté à une très forte opposition de plusieurs membres du Conseil de sécurité dont la Chine et la Russie.