S’ils sont nombreux à déplorer le comportement des députés de la 50ème législature à la suite du renvoi du gouvernement Céant, le leader de Pitit Desalin y voit toute autre chose sauf une défaite. Pour Moïse Jean-Charles, c’est un pas en plus vers le départ du chef de l’État.
« Pitit Desalin a toujours opté pour le tabula rasa. Aujourd’hui, la déchéance de Jean-Henry Céant est une bataille gagnée dans cette guerre » a déclaré Moïse Jean-Charles lors d’une conférence de presse.
Pour le dirigeant de Pitit Desalin, la chute de Céant n’est qu’un avant-goût. Le plat de résistance est le locataire du Palais national. «Celui dont on veut la tête n’est autre que Jovenel Moïse. Quelqu’un qui est décrié et qui a perdu la confiance de la population n’a d’autre choix que démissionner » avance-t-il.
Par ailleurs, Jean Charles Moïse lance un appel à l’unité à ses camarades de l’opposition dans le cadre de la reprise de la mobilisation. Car, dit-il, le premier ministre qui constituait un sujet de discorde au sein de l’opposition n’est plus.
«Après le départ de Jovenel Moïse, on pourra chacun lutter dans son camp. Pour le moment, il faut s’unir surtout pour le 29 mars prochain afin d’en finir avec le dossier Jovenel Moïse» a-t-il lancé.
Par rapport à la séance prévue au Sénat de la République ce mercredi, l’ancien sénateur est très pessimiste. Se basant sur la loi mère du pays, il affirme qu’un vote de confiance des pères conscrits à Jean-Henry Céant ne servira pas à grand chose.
