Plus de 50 leaders mondiaux ont discuté hier jeudi des défis liés au développement socioéconomique à l’ère de la Covid-19.
Des gouvernements et des organisations internationales se sont réunis, par visioconférence, le jeudi 28 mai pour discuter de défis économiques et du développement durable. Une initiative conjointe du secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, du premier ministre du Canada, Justin Trudeau, et du premier ministre de la Jamaïque, Andrew Holness, qui vise à définir et à accélérer la réponse internationale face aux importantes répercussions économiques et humaines de la COVID-19.
Selon un compte rendu du gouvernement canadien, cet événement de haut niveau sur le financement de solutions liées à la COVID-19 ambitionne de définir et à accélérer la réponse internationale face aux importantes répercussions économiques et humaines de la COVID-19. Elle vise également à trouver des solutions concrètes à la situation d’urgence en matière de développement.
Augmenter les liquidités dans l’économie mondiale ; contrer les vulnérabilités liées à l’endettement ; faire cesser les mouvements illicites de capitaux ; augmenter les sources de financement externes pour favoriser une croissance inclusive et la création d’emplois figurent parmi les six points abordés dans le cadre de cet événement afin de mieux mobiliser les fonds nécessaires à la réponse et à la relance.
« La pandémie a révélé notre fragilité, a déclaré le secrétaire général, António Guterres. Nous vivons une crise humaine sans précédent en raison d’un virus microscopique. Nous devons intervenir en étant unis et solidaires, et le soutien financier fait partie intégrante de cette solidarité. »
Pour sa part, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a quant à lui déclaré : « La pandémie de COVID-19 met tous les pays à l’épreuve et menace de nous faire perdre les importants gains que nous avons réalisés en matière de développement. Nous savons que le meilleur moyen d’aider les gens et les économies à se remettre sur pied est d’amener la communauté mondiale à travailler ensemble. Nous devons favoriser des mesures collectives et individuelles si nous voulons que la relance mène à des économies plus inclusives, durables et résilientes qui ne laissent personne pour compte ».
Le premier ministre de la Jamaïque, Andrew Holness, a affirmé : « La pandémie de COVID-19 exige que nous prenions des mesures immédiates pour lutter contre ses répercussions sur l’économie de tous les pays, dans toutes les régions du monde, peu importe le stade de développement ». Il a ajouté qu’il se réjouit des six thèmes qui seront abordés, dont « la nécessité de répondre au besoin urgent d’avoir davantage de liquidités, en particulier dans les pays à faible et à moyen revenu ».
Lors de ce sommet le président Jovenel Moïse a déclaré que l’ampleur de cette crise exige une action mondiale concertée, qu’elle appelle à une solidarité mieux ciblée et plus efficace au profit des peuples les plus vulnérables. Pour lui, elle doit nous conduire à un ajustement du système de Gouvernance Internationale axé sur le bien-être de l’homme, poursuit-Il
« J’invite nos partenaires à se joindre à nous pour agir et relever ensemble les défis colossaux. Je vous assure qu’Haïti continuera à tenir ses engagements internationaux, pour qu’au niveau régional et mondial, les réponses soient à la dimension des attentes de nos peuples »,écrit le chef d’État haïtien dans un tweet.
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