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Léon CHARLES, ex-Commandant en Chef a.i de la Police Nationale d’Haïti, apporte un démenti formel aux allégations du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNNDH) sur des relations qu’il aurait entretenues avec Joseph Félix Badio, l’un des principaux suspects dans l’assassinat du président Jovenel Moïse.
L’actuel ambassadeur d’Haïti à l’OEA et ex-Commandant en Chef a.i de la Police Nationale d’Haïti, Léon Charles, dans une note de presse dont Juno7 a eu une copie a apporté un démenti formel aux allégations du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNNDH). L’organisation de de défense des droits humains, dans son dernier rapport daté du 6 janvier 2022, a affirmé que Léon CHARLES a été en contact avec le nommé Joseph Félix BADIO, de janvier à juillet 2021. De telles allégations sont en effet nouvelles.
Dans ce même rapport, le RNDDH estime qu’il a pour obligation de fournir des informations sur ses liens avec Joseph Félix BADIO, d’autant plus qu’il figurait parmi les premières personnes contactées par Jovenel MOÏSE la nuit de son assassinat et qu’il avait décidé de ne pas lui porter assistance. Et, ce qui au début de l’enquête menée par la police judiciaire pouvait être considéré comme étant un intérêt pour l’avancement du dossier, doit être analysé à la lumière de ces probables liens avec Joseph Félix BADIO et considérés comme étant une éventuelle manœuvre pour orienter l’enquête et éviter que son nom ne soit mentionné dans le rapport.
« Je rejette catégoriquement ces allégations. Je n’ai pas communiqué avec M. BADIO au cours des dix dernières années, À AUCUN MOMENT durant la période allant de janvier à juillet 2021, et JAMAIS durant la nuit du 6 au 7 juillet 2021. En tant que Directeur Général de la Police Nationale, je n’ai jamais entravé l’enquête menée par la DCPJ. Le Directeur Général ne peut statutairement formuler des instructions à l’Inspection Générale. Cette dernière ne saurait influencer une enquête judiciaire. Les éléments de principe et de fait contredisent les affirmations du RNDDH », a déclaré l’ancien DG de la PNH.
Léon Charles a fait savoir qu’à la suite de l’assassinat et jusqu’à son départ de l’institution policière, il s’est au contraire activé pour que les suspects soient appréhendés quel que soit leur nationalité et leur niveau de responsabilité au sein de la PNH. « Je n’ai pas hésité à répondre à l’invitation du juge instructeur dans le cadre de l’instruction et demeure à tout moment à la disposition de l’institution judiciaire, seule instance chargée d’élucider les tenants et aboutissants de ce crime », a-t-il ajouté pour sa défense.
Par ailleurs, l’ex DG de la PNH a indiqué qu’il n’engagerait pas une polémique avec des organes qui s’érigent en juridictions parallèles ou qui usurpent les pouvoirs d’instruction, mais collaborera aussi longtemps et aussi souvent que nécessaire avec les instances légales, administratives ou judiciaires établies par les lois haïtiennes.
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