Getting your Trinity Audio player ready...
|
Face à la terreur de la coalition « Viv Ansanm », les habitants réclament des actions concrètes des autorités.
Ce dimanche 15 décembre 2024, plusieurs quartiers de la région métropolitaine de Port-au-Prince ont été secoués par des rafales d’armes automatiques dès les premières heures de la matinée. Des zones telles que Nazon, Poste Marchand, avenue Poupelard, Carrefour de l’aéroport, ainsi que les quartiers de Delmas 19, 29, 30 et 32, ont été le théâtre de fortes détonations, troublant le sommeil des habitants.
« M pa Kache w, mwen pa ka dòmi, mwen pè« , confie un résident désespéré à la rédaction de Juno7, témoignant de la peur et de l’insécurité qui rongent la capitale haïtienne.
Depuis plus d’un mois, la coalition criminelle « Viv Ansanm » multiplie les exactions, chassant les habitants de leurs domiciles dans plusieurs quartiers, notamment à Solino, Delmas 24 et Nazon, désormais presque désertés. Meurtres, incendies, pillages et viols jalonnent le parcours de ce groupe armé qui sème la terreur et s’impose comme une véritable force contrôlant plus de 85 % du territoire de la capitale.
Malgré les appels incessants de la population pour une intervention rapide, les autorités étatiques peinent à agir efficacement. Alors que les réunions sécuritaires se multiplient au sommet de l’État, les résultats concrets se font toujours attendre, laissant une population désemparée face à une violence incontrôlable.
Dans ce contexte, les habitants de Port-au-Prince, assoiffés de paix et de justice, ne cessent de demander des actions immédiates pour mettre fin à cette situation dramatique.
À rappeler que lors du conseil des ministres du 11 décembre 2024, la situation sécuritaire préoccupante avait dominé une grande partie des discussions. Des instructions fermes ont été données pour intensifier les actions visant à éradiquer l’insécurité.
À lire aussi: