Les derniers otages de l’église catholique, l’étudiant à la FASCH et l’ancien commissaire de la police nationale d’Haïti libérés .
Enfin une bonne nouvelle pour le pays. Les 6 derniers otages de l’église catholique (4 prêtres, une religieuse française et un laïc) enlevés il y a plus de 15 jours par les hommes du gang 400 Mawozo ont recouvré leur liberté dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 avril 2021.
L’information a été confirmée par les autorités de l’église catholique qui n’ont jusque-là donné aucun détail sur les conditions de cette libération.
Dans un message préenregistré de quatre minutes, l’Archevêque de Port-au-Prince, Monseigneur Max Leroy Mésidor exprime sa reconnaissance au Dieu Tout- Puissant d’avoir agi en faveur de l’Eglise. Selon lui, cette libération est un véritable soulagement pour l’Eglise, la société et tous les amoureux et défenseurs de la vie. Remerciant toutes les personnes et institutions ayant soutenu l’Eglise dans le processus de libération des otages, l’évêque précise que la joie de l’Eglise Catholique sera plus grande lorsque tous les otages seront eux aussi libérés, lorsque le kidnapping aura disparu, lorsque la liberté de circuler dans le respect de la loi sera réellement effective.
D’un autre côté, les informations recueillies par notre rédaction ont confirmé aussi la libération de l’étudiant finissant à la Faculté des Sciences Humaines Youry Valéry Dérival , enlevé le 27 avril à l’angle des rues Clermont et Lamartinière.
Enlevé mardi soir devant sa résidence à Ravine-Pintades, Port-au-Prince, l’ancien commissaire de police, Manuel Gaston Orival, a également recouvré sa liberté jeudi. Dans une courte vidéo disponible sur les réseaux sociaux, on peut voir ses proches en train de célébrer le retour de cet homme qui a passé plus de 24 heures entre les mains de ses ravisseurs. Toutefois, les conditions de la remise en liberté du frère du haut gradé de la PNH, Jacques Joël Orival n’ont toujours pas été communiquées.
Parallèlement, l’enlèvement à Delmas 41, de Wilking Dicette, éventuel candidat à la municipalité de Petit-Goâve, continue de paralyser presque toutes les activités dans cette ville. Les ravisseurs refusent toujours de procéder à sa libération. Les négociations se poursuivent selon ses proches pour trouver sa libération .
Même réalité pour l’homme d’affaires Beaubrun Jean Faton, propriétaire d’une station-service située à l’angle des rues Cameau et Magloire Ambroise. Faton a été enlevé dimanche dernier à la Ruelle Rivière puis transporté à bord d’une Pickup Toyota. Les ravisseurs ont réclamé 1 million de dollars américain en échange de sa libération.