Les 17 et 18 décembre 2019, des acteurs politiques haïtiens du PHTK et alliés, de la Passerelle et de MACHE KONTRE entre autres ont participé à deux journées de réflexions et d’échanges autour de la crise socio-économique et politique à laquelle fait face le pays. Rosemond Pradel, l’un des participants qui a représenté la Fusion aux discussions, a fait savoir, sur les ondes d’une station de Radio de la capitale, que ces journées ont été stériles et n’ont pas apporté grand-chose.
Rosemond Pradel a déclaré plus loin que les organisateurs de ces deux journées n’avaient aucun agenda défini. C’est pour cette raison, dit-il, qu’il n’avait pas participé à la deuxième journée. À en croire ses propos, tout le monde était dans la confusion, les participants avaient même proposé de rédiger une nouvelle proposition sortie de crise.
Questionné maintenant sur le rôle que jouaient les représentants des États-Unis et de l’OEA dans ces réflexions, le professeur Pradel a pris le contre pied des commentaires sur les réseaux sociaux dénonçant l’ingérence étrangère dans les discussions.
Selon lui, les gens de l’international avaient plutôt adopté une attitude correcte.
« Ils ont seulement fait la mise en contexte de la rencontre et ont souhaité à tous de trouver une solution haïtienne à la crise. Puis, ils ont vidé les lieux », a conclu Rosemond Pradel.
Emmanuel Thélusma