Les États-Unis annoncent des restrictions de visas contre ceux appliquant une loi anti-LGBT+ en Ouganda.
Les États-Unis via sa diplomatie haussent le ton pour dénoncer une nouvelle fois la loi anti-LGBT du gouvernement de l’Ouganda. Le 4 décembre dernier, Washington a annoncé des sanctions contre les responsables ougandais qu’ils soient en activité ou non. Ils seront visés par des restrictions de visas, a rapporté le journal Le Monde.
En effet, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a déclaré que cette mesure viserait les responsables ougandais, qu’ils soient encore en activité ou non, et les membres de leur famille au cas où les États-Unis découvrent qu’ils ont joué un rôle dans l’application de cette loi et la répression de membres de populations marginalisées ou vulnérables.
Anthony Blinken à travers un communiqué invite le gouvernement ougandais à faire des efforts pour défendre et respecter les droits humains. “Une fois de plus, j’encourage vivement le gouvernement ougandais à faire des efforts pour défendre la démocratie et pour respecter et protéger les droits humains, afin que nous puissions maintenir le partenariat qui existe depuis des décennies entre nos deux pays et qui a profité aux Américains comme aux Ougandais”, a-t-il dit.
Cette loi anti-LGBT+ a été adoptée en mai dernier et prévoit des sanctions allant jusqu’à la peine de mort. Lors de son adoption, Joe Biden avait fait appel pour demander son abrogation et avait menacé de réduire les aides et investissements américains en Ouganda.
Dans cette loi anti-LGBT+, le gouvernement ougandais interdit les relations homosexuelles, la promotion de l’homosexualité. Dans le cas contraire, des sanctions allant jusqu’à la prison à perpétuité, voire la peine de mort pour les coupables.
À lire aussi :
Des électeurs dominicains croient que l’immigration haïtienne nuit à l’économie dominicaine à 61%