Les Etats-Unis pressent Jovenel Moïse de créer un climat favorable aux élections. Le congressman Andy Levin appelle à la mise en place d’une transition.
De nos jours, les États-Unis réagissent un peu plus souvent sur la crise politique dans le pays. Par le biais de Julie Chung, dans un tweet, mercredi 24 février, assistante secrétaire du bureau de l’hémisphère Ouest du département d’État, l’administration de Joe Biden a fait savoir sa position sur la crise actuelle dans le pays en indexant directement l’Exécutif qui doit prendre les mesures nécessaires pour garantir la stabilité.
« Il incombe en fin de compte au gouvernement haïtien de créer une atmosphère propice à l’organisation d’élections libres & justes en 2021. Les É.-U. se joignent à la communauté internationale pour appeler les parties prenantes en Haïti à se rassembler et trouver la marche à suivre », a-t-elle déclaré dans son tweet.
Du côté de l’opposition, on ne jure que par la transition. Une transition de rupture pour reconstruire le pays, engager de nombreux procès comme celui concernant le fonds PetroCaribe et les massacres dans les quartiers populaires. Pour le secteur démocratique qui réclame toujours le départ du président Moise, les conditions ne seront jamais réunies avec un président qui supporte les gangs et agit en dictateur au pouvoir pour organiser des élections.
Pour sa part, le congressman américain Andy Levin, dans un tweet ce jeudi 25 février, a indiqué que le « président Moïse a perdu toute crédibilité. Ses actions unilatérales sont inquiétantes et menacent les fondements de la démocratie haïtienne ». « Les États-Unis peuvent se tenir aux côtés du peuple haïtien en soutenant la mise en place d’un gouvernement de transition », a-t-il avancé.