Mouvements de protestation annoncés au CHC-UEH-L : les étudiants de la Faculté des sciences de la santé se mobilisent pour la défense de leurs droits.
Un vent de contestation souffle sur le Campus Henri Christophe de Limonade (CHC-UEH-L), où les étudiants de la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) préparent des mouvements de protestation imminents. Le Groupe des Gardiens des Patrimoines de la FSS-CHC-UEH-L a récemment publié un avis adressé à toute la communauté estudiantine, dénonçant l’absence d’actions concrètes du Conseil de Gestion et les tentatives d’exclusion des diplômés de l’École de Médecine de Limonade (EML) de la résidence hospitalière, en particulier à l’Hôpital Universitaire Justinien (HUJ).
Les revendications des étudiants portent principalement sur l’augmentation du nombre de postes pour la résidence à l’HUJ à un minimum de 50, l’implémentation du troisième cycle des études médicales à la Faculté, et le respect de la répartition des postes de résidence, garantissant 100 % des postes à l’HUJ pour les diplômés de l’EML, ainsi qu’un tiers des postes dans les autres hôpitaux universitaires publics.
Les étudiants réclament également la réouverture des spécialisations en Ophtalmologie, ORL, Dermatologie, Médecine Familiale, Santé Communautaire et Épidémiologie, ainsi que l’ouverture des spécialisations au Centre Hospitalo-Universitaire OFATMA de Port-de-Paix, avec un quota de 50 % réservé aux diplômés de l’EML.
Par ailleurs, ils exigent la démission immédiate du Dr Désir Jory de toutes ses fonctions au sein de l’HUJ, l’élection rapide d’un nouveau Doyen et Vice-Doyen au décanat de la FSS, ainsi qu’une élection transparente et crédible des nouveaux membres du Conseil de Gestion du CHC-UEH-L.
Le Conseil de Gestion, dont le mandat a expiré depuis le 23 novembre 2022, continue d’occuper ses fonctions malgré l’absence d’élections pour renouveler ses membres. En outre, ce conseil loue les espaces du campus pour des activités non académiques, tandis que les infrastructures se détériorent jour après jour sans qu’ils n’en fassent aucun maintien, ont souligné les étudiants.
Malgré la répression exercée par le Conseil de Gestion, qui tente de briser le mouvement en ciblant et sanctionnant certains étudiants, ces derniers restent déterminés. Ils exigent la levée immédiate de toutes les sanctions et ils ne reculeront pas tant que leurs voix ne seront pas entendues et que des actions concrètes ne seront pas entreprises.
En réponse à la dégradation du campus et aux actions perçues comme discriminatoires à l’égard des diplômés de l’EML, les étudiants soulignent que ces mouvements de protestation se poursuivront jusqu’à ce que leurs revendications soient pleinement satisfaites. Le Groupe des Gardiens des Patrimoines a réaffirmé sa détermination à défendre les intérêts de la faculté et du campus.
