Insécurité

Les gangs du G9 imposent leur loi dans la capitale haïtienne

Les gangs du G9 imposent leur loi dans la capitale haïtienne en tirant des rafales d’armes et en érigeant des barricades enflammées.

Port-au-Prince , Haïti .- Pour un deuxième jour consécutif, au centre-ville de Port-au-Prince, les bandits qui ont prêté allégeance à la coalition « G9 an fanmi ak alye » on fait montre de leur puissance de feu au nez et la barbe des autorités. Les employés des institutions publiques ou privées se trouvant dans le périmètre partant de la rue des Casernes à la rue des Miracles ont eu la peur au ventre lors ce concert de tirs.

Comme annoncé par leur chef Jimmy Cherizier, qui fait toujours l’objet d’un avis de recherche de la police, cette bande armée a encore gagné les rues ce vendredi 3 septembre laissant dans leur sillage des marchands craignant leur vie et fuyant à la hâte. Des vidéos amateurs les montrent tirant dans toutes les directions avec des armes automatiques.

Ces hommes armés semant la terreur ont été vus aux abords du Parlement haïtien. Ils ont érigé des barricades de pneus enflammés dans les parages de l’autorité portuaire nationale (APN). Le bas de la ville a été leur champ de tirs. Et, les marchands, comme des canards sauvages face à la barbarie dont les bandits armés font montre. Jeudi 2 septembre, le nommé Sylfonet Maxi, un commerçant âgé de 62 ans, a été tué par les balles des gangs du G9.

Dans la commune de Carrefour, précisément du côté de Fontamara, les habitants vivent une galère. Les membres du G9 qui contrôlent cette zone ont bloqué cet axe routier desservant le grand Sud et d’autres communes du département de l’ouest. Sous le regard de policiers passifs, ils ont mis en travers de la route des bus après avoir saisi les clés entre les mains des chauffeurs pour empêcher toute circulation automobile.

La finalité de cette démonstration des hommes armés qui se fait au détriment de la population, et révèle une certaine impuissance de la PNH est selon leur chef de fil une protestation pour exiger la démission du premier ministre Ariel Henry et le retrait des avis de recherche lancés contre des bandits armés qui ont commis des crimes répréhensibles. Toute cette agitation se fait à deux semaines de la rentrée des classes. Le gouvernement est attendu au tournant pour ramener le calme dans les rues.

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