Pour les six premiers mois de l’année 2023, près de 800 policiers dont 77 femmes ont quitté la Police Nationale d’Haïti.
Dans un rapport qu’il a envoyé au Conseil de sécurité de l’ONU le mois dernier sur la manière dont l’agence mondiale pourrait aider la police nationale d’Haïti, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a indiqué que 774 policiers dont 77 femmes ont quitté la PNH, a révélé le journal américain Miami Herald, tout en rapportant que l’instance mondiale qualifie de «perte stupéfiante» ce chiffre.
«Ce chiffre, 774 officiers, a été cité par le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, dans un rapport très attendu qu’il a envoyé au Conseil de sécurité de l’ONU le mois dernier sur la manière dont l’agence mondiale pourrait aider la police nationale d’Haïti, soutenue par les États-Unis, à réprimer l’escalade de la violence», peut-on dans l’article de Miami Herald ajoutant que le chef de l’ONU qualifie d’ « une perte stupéfiante comparée à une déperdition moyenne d’environ 400 policiers par an dans le passé ».
António Guterres, sans donner trop de détails, a indiqué que 77 femmes font partie des policiers qui ont quitté l’institution. Ils ont démissionné, abandonné leurs postes, licenciés, partis à la retraite ou mort dans l’exercice de leurs fonctions.
Ces révélations surviennent à un moment où la violence des gangs terrorise la population dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince notamment à Carrefour-Feuilles, Tabarre, Bel-Air, bas de Delmas entre autres. La capitale haïtienne est encerclée par les bandits qui font la loi.
Depuis un bon moment, on parle d’une force multinationale en Haïti qui sera dirigée par le Kenya mais qui a du mal à intervenir malgré le soutien de António Guterres et des États-Unis.
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