Comme annoncé, les professeurs réunis au sein de l’Union des Normaliens et Éducateurs d’Haïti (UNOEH), de l’Union Nationale des Normaliens Haïtiens (UNNOH), et de plusieurs autres organisations d’enseignants, ont lancé la manifestation à l’avenue Christophe devant le Lycée des Jeunes Filles, avec l’intention de parcourir diverses rues de la capitale.
Aux côtés des professeurs, des parents, des écoliers en uniforme et des étudiants. Pancartes en main, ils y sont pour apporter leur contribution dans la bataille qui vise à aboutir à la démission de Jovenel Moïse contesté par plusieurs secteurs de la vie nationale. La police les accompagne sur leur parcours.
Le Coordonnateur de l’Union nationale des normaliens haïtiens (UNNOH), Josué Mérilien, conditionne la reprise des activités scolaires dans le pays à la démission sans condition du chef de l’Etat qui est pour lui le véritable blocage.
» L’école est fermée aujourd’hui, c’est une façon pour repenser l’éducation. Aujourd’hui, il nous faut former des citoyens. Mais pour ce faire, Jovenel Moïse ainsi que les autres bandits légaux doivent être enfermés au pénitencier national », lâche le professeur Josué Mérilien.
Parallèlement, plusieurs dizaines de militants se sont déjà réunis au Carrefour de l’aéroport en vue d’annoncer le début d’une nouvelle semaine de mobilisation. La situation est pareille dans plusieurs villes de province dont Gonaïves.