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Une prise de position pour dénoncer fermement ces pratiques mais qui pourrait fragiliser davantage un processus de transition en Haïti.
Le président du Conseil présidentiel de transition (CPT), Leslie Voltaire, a publié un message sur son compte X (anciennement Twitter) qui a suscité de vives réactions. Dans cette publication, il affirme que: « Un acte grave menace notre République : des partis politiques ont choisi de s’associer au collectif criminel ‘Viv Ansanm’. »
Condamnant fermement cette alliance jugée inacceptable, M. Voltaire a déclaré que cette décision trahit la mémoire des victimes de la violence des gangs, porte atteinte à la souveraineté nationale et s’écarte des principes républicains fondamentaux. Il a également souligné que les partis impliqués devront répondre de leurs actes devant la justice et le peuple haïtien.
« J’appelle les forces vives de la nation à se mobiliser pour soutenir nos efforts face à ces dérives. La République est mise à l’épreuve, mais elle restera debout. Ensemble, nous défendrons la loi et l’honneur », a ajouté le président du CPT dans son message.
Cependant, cette prise de position pourrait avoir des répercussions sur la transition politique. En effet, plusieurs des partis visés par ces accusations font partie intégrante du Conseil présidentiel de transition.
Si trois des neuf partis concernés devaient être traduits en justice ou exclus du CPT, cela réduirait l’effectif du Conseil à seulement six membres, risquant de le rendre dysfonctionnel. Ce scénario pourrait paralyser le processus de transition, dans un contexte où la population haïtienne peine à percevoir des avancées concrètes pour sortir de la crise multidimensionnelle qui touche tous les secteurs de la vie nationale.
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