LHADAN plaide pour le respect des revendications fondamentales de la Diaspora dans les différents accords. Cette structure indique les points à inclure dans les accords.
La league of Haitian American diaspora alliance Network(L’ADHAN) a rendu publique une note ce mercredi 15 septembre pour exprimer ses réserves par rapport à l’accord signé entre des partis politiques et le Premier Ministre, Ariel Henry et celui de Montana.
La league of Haitian American Diaspora alliance Network(LHADAN), n’a jusqu’ici paraphé aucun accord visant à trouver une solution à la crise politique du pays. Sabine Philippe Coordonnatrice de la structure, précise dans cette note que LHADAN se réserve le droit de ne signer aucun des accords jusqu’à ce que les revendications des haïtiens vivant à l’étranger (la diaspora) soient prises en considération et fassent partie intégrale de quel que soit l’accord retenu.
Ainsi, les organisations faisant partie de LHADAN disent prendre acte du contenu de l’accord présenté par le Premier Ministre Ariel Henry dans lequel « les revendications fondamentales de la Diaspora ne sont pas prises en compte ».
LHADAN qui dit vouloir faire partie « d’un accord, uni, global et crédible tenant compte de toutes les revendications de tous les secteurs de la vie commune haïtienne ainsi que celles de la diaspora » souligne des « défaillances dans le dit accord, lesquelles devraient être corrigées »
Section I , Article 3.- « Dans la huitaine suivant la signature de l’Accord, un gouvernement est constitué par le Premier Ministre Ariel Henry en concertation avec les forces politiques et sociales signataires des présentes ». Ce langage est exclusif et devrait inclure explicitement les termes « incluant la Diaspora », juge l’organisation.
Section II, Article 9.- « Les membres désignés sont des personnalités issues de : a) Ordre des Comptables… e) Partis politiques signataires de l’Accord… ». Le terme « Diaspora » devra être ajouté dans la liste des membres désignés a plaidé LHADAN qui réclame que l’on met un accent sur le traitement juridique des dossiers comme le CIRH et Dermalog qui faisaient partie de l’Accord original qui ont été supprimés de l’Article 13 de la section III.
« De même, les vols effectués à partir du prélèvement tarifaire de $1.50USD sur les transferts de la Diaspora vers Haïti doivent être investigués. De plus, la remise des transferts dollars en devises nationales est inadmissible et ce sujet doit être traité dans cet Accord », dit LHADAN.
En plus, selon l’organisation, le CEP doit être permanent et indépendant (CEPI) et composé de 11 membres, dont 10 pour les départements géographiques et un (1) pour la Diaspora. « La Diaspora revendique trois (3) représentants au sein de l’Assemblée Nationale Constituante. Entre autres, les secteurs des jeunes, des femmes et des paysans doivent en avoir, de préférence, chacun deux (2) représentants».
Une fois que ses demandes sont considérées et satisfaites, LHADAN se dit prête à collaborer avec la primature dans le cadre d’un accord global et final visant une solution définitive au bénéfice du plus grand nombre en Haïti.
LHADAN a aussi exprimé ses réserves par rapport à l’Accord de Montana
LAHDAN a mentionné dans cette note les points devant être discutés et inclus dans ledit accord afin de satisfaire les revendications de LHADAN. La rédaction en rapporte quelques-uns
« L’Accord devrait inclure des provisions traitant de : – la double nationalité qui est un droit inhérent pour tout haïtien né d’un parent haïtien ; – le droit de vote de la diaspora ; – l’application des droits civiques et politiques de la diaspora », a indiqué la league qui garde la même position concernant la formation du CEP14:33
Jinaud J7 Augustin
L’intégration de la diaspora au sein du Bureau de suivi également, avec au moins 2 membres est réclamée. « Langage: “Pour être membre de CNT, il faut : 1) être haïtien ou haïtienne d’origine et n’avoir jamais renoncé à sa nationalité ». Ce point est à éliminer, selon la league.
« Un Conseil de Gouvernement et non pas un exécutif bicéphale est plus applicable vu la conjoncture car la tâche est énorme et nécessite « plusieurs mains », a jugé cet organisation de diaspora
« Langage : “Pour être membre de l’OCT, il faut : 1) être haïtien ou haïtienne d’origine et n’avoir jamais renoncé à sa nationalité est à éliminer », selon LHADAN qui est prête à signer si ces demandes sont prises en comptes.
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