L’Inspection Générale des Finances (IGF) déterminée à jouer pleinement son rôle malgré les obstacles.
Port-au-Prince , Haïti .- ‘’ Nous sommes sur la bonne voie’’, lâche Wolff Dubic, le directeur général de l’Inspection Générale des Finances comme pour apprécier un objectif atteint pour sa première année de gestion à la tête de l’IGF. Toutefois, il reconnait que son travail fait face à de nombreux obstacles, surtout d’ordre externe. Pour lui, les troubles sociopolitiques constituent des barrières pour la conduite des missions. Wolff Dubic se dit déterminé à lutter contre la corruption et accélérer la culture des pratiques de bonne gouvernance aux responsables. Le rôle de l’IGF est d’aider les responsables dans leur prise de décision et d’accompagner les institutions dans leur processus de transformation vers une culture de performance, soutient-il.
Une pointe de fierté pour Wolff Dubic après une année : la satisfaction des dirigeants des institutions auditées.« Nous espérons que les recommandations faites par les inspecteurs seront prises en compte par les dirigeants », fait-il savoir. Il souligne que c’est du devoir de l’IGF de mener à bien ses missions en vue de vérifier l’efficacité, la profitabilité et la régularité de la gestion financière des institutions de l’administration publique. Il informe que des correspondances ont été adressées aux institutions autonomes pour leur demander de fournir des rapports financiers, de soumettre leurs budgets, de verser des dividendes au trésor public et de produire régulièrement un rapport sur les prélèvements à la source effectués pour le compte de tiers.
Le cap est mis désormais, sur l’inventaire du patrimoine de l’Etat et le bilan financier de toutes les institutions de l’administration publique nationale y compris les collectivités territoriales. ‘’ Nous avons l’obligation d’anticiper les scandales ’’.
Monsieur Dubic explique que les articles 150 et 151 du Décret du 17 mai 2005 portant sur l’Administration Centrale de l’Etat veulent que l’IGF soit proactive. On veut, dit-il, répondre aux exigences de la loi. Il qualifie de bonne, la coopération avec d’autres institutions de contrôle externe comme la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSC-CA).