Retard dans la livraison des blindés commandés par l’Etat, la compagnie INKAS répond et qualifie de mensonges éhontés les propos de la ministre de la justice a.i, Emmelie Prophète-Milcé.
Accusée par la ministre de la justice a.i, Emmelie Prophète-Milcé de n’avoir pas tenu parole dans la livraison des véhicules résistants aux mines et protégés contre les embuscades commandés par l’Etat haïtien au profit de la police nationale pour lutter contre les bandits armés qui sèment la terreur dans le pays, l’entreprise canadienne INKAS a réagi, ce jeudi 16 mars, par une note de réponse signée de sa présidente, Margarita SIMKIN pour expliquer qu’elle fait face aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement et aux erreurs des autorités haïtiennes.
“Nous sommes peinés d’apprendre que certains organes de presse en Haïti se croient autorisés à répandre des mensonges ignobles sur notre organisation, sur nos activités et, surtout, sur nos obligations. Nous avons toujours essayé de rester discrets et d’aider le peuple haïtien et la police nationale haïtienne, non pas au mieux de nos capacités, mais bien au-delà”, écrit l’entreprise au début de sa note.
Pour expliquer ce retard observé dans la livraison de ses matériels commandés depuis plus de huit mois par le gouvernement, elle affirme que la production est paralysée par la rupture de la chaîne d’approvisionnement mondiale, qui affecte tous les grands constructeurs automobiles.
Mais elle estime que, de leur coté, des gestes de bonne volonté ont été faits en fournissant de nombreux véhicules blindés de transport de troupes supplémentaires, des véhicules blindés, des drones haut de gamme, et de multiples engagements de formation à long terme, ainsi que la maintenance des véhicules à la police nationale haïtienne, le tout gratuitement pour la nation haïtienne.
“Tout ce qui précède est commodément ignoré par tous les « journalistes » à la petite semaine, les commentateurs de canapé et les politiciens qui tentent de gagner de l’argent sur des questions, dans l’espoir d’augmenter leur capital politique, ou peut-être de danser sur les ficelles de leurs maîtres criminels”, ajoute la présidente de INKAS.
Par ailleurs, Mme Simkin affirme que des représentants de la police nationale d’Haïti ont visité leur usine, de même que des représentants du département d’État alors, ajoute-t-elle, toutes affirmations selon lesquelles nous ne fabriquons pas sont pathétiques.
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