L’OMS continue d’appeler à réduire la consommation de sel qui augmente le risque de cardiopathie notamment le risque d’accident vasculaire cérébral.
L’organisation mondiale de la santé (OMS), dans un article publié ce jeudi 9 mars, attire l’attention sur le sodium, un nutriment essentiel, qui augmente le risque de cardiopathie, notamment d’accident vasculaire cérébral, et de décès prématuré lorsqu’il est consommé en excès. Elle alerte sur le fait que la consommation moyenne mondiale de sel est estimée à 10,8 grammes par jour, soit plus du double de ce qu’elle a recommandé, qui est de moins de 5 grammes de sel par jour (une cuillère à café).
La principale source de sodium est le sel de table (chlorure de sodium), mais d’autres condiments tels que le glutamate de sodium en contiennent également, précise l’OMS. La consommation excessive de sel représente le principal facteur de risque de décès lié à l’alimentation et à la nutrition. De plus en plus de données probantes, selon l’OMS, attestent des liens entre un apport élevé en sodium et un risque accru d’autres problèmes de santé tels que le cancer gastrique, l’obésité, l’ostéoporose et les maladies rénales.
Cet article cite le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS qui précise que : « Une alimentation déséquilibrée est l’une des principales causes de décès et de maladie dans le monde, et la consommation excessive de sodium l’une des principales coupables . Ce rapport montre que la plupart des pays n’ont pas encore adopté de politique obligatoire de réduction du sodium, ce qui expose leur population à un risque de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et d’autres problèmes de santé ».
Pour réduire la consommation de sodium, l’OMS recommande d’adopter des « politiques obligatoires » qui contribuent grandement à la prévention des maladies non transmissibles. Il s’agit de reformuler les aliments pour qu’ils contiennent moins de sel et fixer des objectifs pour la quantité de sodium contenue dans les aliments et les repas.
Cela passe aussi, ajoute-t-elle, par l’application de politiques publiques d’approvisionnement alimentaire pour limiter les aliments riches en sel ou en sodium dans les institutions publiques telles que les hôpitaux et les écoles, sur les lieux de travail et dans les établissements de soins de longue durée. Selon l’OMS, il faut aussi prévoir un étiquetage sur le devant de l’emballage qui aide les consommateurs à choisir des produits à faible teneur en sodium.
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