La Conférence des Nations Unies sur les Pays les moins avancés (PMA) à Doha a examiné lundi la question de la réduction de la fracture numérique entre les pays riches et les pays pauvres.
Lors de la Conférence des Nations Unies sur les Pays les moins avancés (PMA) tenue à Doha, le lundi 6 mars, la question de la réduction de la fracture numérique entre les pays riches et les pays pauvres a été examinée par les dirigeants mondiaux. Ils ont discuté des deux obstacles les plus fondamentaux auxquels sont confrontés les PMA : comment mieux utiliser la science, la technologie et l’innovation (STI) et comment promouvoir les transformations structurelles qui peuvent aider à surmonter les obstacles réels auxquels sont confrontées les personnes en marge de la société.
Alors qu’un rapport révèle que deux tiers de la population des Pays les moins avancés sont toujours hors ligne, l’organisation des Nations unies avance que la science, la technologie et l’innovation (STI) peuvent jouer un rôle essentiel dans les efforts déployés par les Pays les moins avancés pour éradiquer la pauvreté, passer au développement durable et devenir compétitifs au niveau mondial. Toutefois, ces pays vulnérables sont souvent incapables de tirer pleinement parti des avantages économiques et sociaux du développement technologique en raison de contraintes structurelles.
“La réalité et l’impact des inégalités existantes est brutale pour des millions de personnes vivant dans les PMA : l’Internet n’est d’aucune utilité si vous ne pouvez pas vous connecter et peu importe que vous puissiez vous connecter si vous ne savez pas comment utiliser un navigateur”, a indiqué l’ONU dans un communiqué.
Le nouveau rapport de l’Union internationale des télécommunications (UIT) montre qu’en effet, la fracture numérique entre les PMA et le reste du monde ne montre aucun signe de réduction. Si la proportion de la population des PMA utilisant l’Internet est passée de 4% à 36% depuis 2011, il demeure que les deux tiers de la population sont toujours hors ligne.
Le Forum s’est également concentré sur l’amélioration de la connectivité numérique en tant que moteur du progrès dans les PMA, ainsi que sur l’amélioration du développement agricole et rural.
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