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L’ex-président auto-proclamé du Venezuela Juan Guaidó refoulé de Colombie pour y être entré irrégulièrement.
Nouvelle déconvenue pour Juan Guaidó. L’opposant vénézuélien a été « contraint » lundi 24 avril de quitter la Colombie. En cause, il y est entré de manière irrégulière pour tenter de participer à une conférence internationale sur le Venezuela.
Dans un communiqué publié lundi, Juan Guaidó avait annoncé qu’il venait d’entrer en Colombie à pied. Il voulait rencontrer des participants d’une conférence internationale organisée par le président Gustavo Petro sur la situation au Venezuela à laquelle il n’avait même pas été invité. Au final, cette tentative s’est révélée infructueuse et s’est même transformée en une véritable déception.
Les autorités colombiennes, évoquant une « entrée inappropriée » dans leur pays ont conduit Juan Guaido à l’aéroport El Dorado, à Bogotá, pour prendre un vol en direction de Miami, selon les informations disponibles.
Après cette désillusion, le concerné a réagi sur son compte Twitter en ces termes : « ils me chassent de Colombie ! La persécution de la dictature [vénézuélienne] s’est étendue lamentablement à la Colombie. […] Tant que nous ne parviendrons pas à des élections libres au Venezuela, nous continuerons à nous battre », s’est-il plaint.
Réagissant à ces propos, le président colombien Gustavo Petro a précisé que Juan Guaidó est « entré simplement avec son passeport et a demandé l’asile ». « […] Il n’était pas obligé d’entrer illégalement dans le pays. On lui a offert l’autorisation de transiter, il n’a pas été expulsé vers son pays et avec la permission des États-Unis, il s’est envolé pour ce pays », a-t-il déclaré.
Plusieurs personnalités politiques aux États-Unis ont néanmoins affiché leur soutien à l’ancien président auto-proclamé du Venezuela. Le Sénateur de l’Illinois, Dick Durbin, la congresswoman Maria Elvira Salazar ainsi que son collègue Mario Díaz-Balart ont critiqué la décision du gouvernement colombien.
Candidat aux primaires de l’opposition en vue de la présidentielle de 2024, Juan Guaidó a notamment été reconnu « président par intérim » par les États-Unis entre janvier 2019 et 2023. Il s’était auto-proclamé président après la réélection en 2019 de Nicolas Maduro.
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