Le ministre de la justice, Lucmanne Delille accorde trois jours aux citoyens honnêtes pour laisser Village de Dieu.
Pour combattre l’insécurité qui règne à l’entrée Sud de Port-au-Prince notamment à Village de Dieu contrôlé par des bandits armés qui défient les agents de l’ordre, le ministre de la Justice et de la sécurité publique, Me Lucmanne Delille a dit accorder 72 heures aux honnêtes citoyens habitant à Village de Dieu pour laisser la zone. Cette décision a été annoncée lors d’un point de presse ce vendredi 24 avril en la résidence officielle du premier ministre Joseph Jouthe.
« Je m’adresse aux citoyens, je pense qu’il y a des gens de bien qui habite la zone. Ils ont 72 heures pour partir. Tous ceux qui ne font pas partie des gangs, qui ne mènent pas des activités criminelles, ont 72 heures pour partir. Passé ce délai, nous ne serons pas responsables de ce qui pourrait leur arriver éventuellement. L’État a le monopole de la violence légitime. Par conséquent l’État va agir. L’inacceptable ne peut pas être défendu. Nous demandons la collaboration de la population car elle sera libérée incessamment », a tranché le ministre de la justice et de la sécurité publique.
Le ministre de la justice également vice président du conseil supérieur de la police nationale, Me Lucmane Delille a fait savoir que le président Jovenel Moise, le premier ministre Joseph Jouthe jugent la situation inacceptable. « Trop de gens souffrent. L’État doit prendre ses responsabilités et la population attend ces mesures depuis trop longtemps. C’est en assez. Ce n’est plus possible. Nous attendons la collaboration de la population. On va libérer les gens dans très peu de temps », a-t-il ajouté d’un ton sec aux coté du chef du gouvernent et du Directeur général de la police nationale d’Haïti, Normil Rameau.