République dominicaine : Luis Abinader critique les organisations internationales « irresponsables » qui n’ont « jamais » agi en faveur d’Haïti.
Le président Luis Abinader s’en est pris une nouvelle fois aux organisations internationales qui critiquent la politique migratoire de son pays. Il a déclaré que celle-ci est gérée uniquement par les Dominicains et que l’on ne peut demander à son pays de renoncer à son droit d’appliquer sa constitution.
Le Président dominicain, Luis Abinader, a déclaré, samedi, que la politique migratoire interne de son pays n’était gérée que par les Dominicains. Il a qualifié certaines organisations internationales multilatérales d’«irresponsables » pour « n’avoir jamais » agi en faveur d’Haïti et qui veulent désormais que la République dominicaine « assume » la crise haïtienne.
« Qu’ils agissent de manière responsable comme ils auraient dû agir, car s’ils sont si soucieux des droits de l’homme, ils devraient se préoccuper de tous les problèmes dont souffrent les citoyens pauvres d’Haïti en Haïti, ceux dont les droits de l’homme sont bafoués chaque jour », a déclaré le chef de l’État dominicain.
Le président Abinader a fait cette déclaration alors qu’il procédait à l’inauguration d’un bâtiment militaire dans la province de Puerto Plata. Cette structure, dont le coût est évalué à 25 millions de pesos, devrait pouvoir abriter près de 60 soldats.
S’agissant de la question migratoire, Luis Abinader a souligné que l’on ne peut demander à son pays de renoncer à son droit d’appliquer sa constitution. « Qu’il soit clair que la politique d’immigration n’est menée que par les Dominicains et dans l’intérêt des Dominicains », a-t-il martelé, ajoutant que les déportations des ressortissants haïtiens se poursuivront.
Ces propos de Luis Abinader coïncident avec la visite du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en Haïti le samedi 1er juillet. « Je suis à Port-au-Prince pour exprimer ma solidarité au peuple haïtien et faire appel à la communauté internationale pour qu’elle continue à appuyer Haïti, y compris avec une force internationale qui puisse soutenir la police nationale », a écrit M. Guterres sur son compte Twitter.
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