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L’ULCC a organisé une cérémonie pour marquer la journée internationale de lutte contre la corruption et a présenté un guide pratique.
La Direction Générale de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), pour marquer la journée internationale de lutte contre la corruption, a organisé le vendredi 8 décembre 2023, une cérémonie qui a réuni des plus hautes autorités de l’Etat. Lors de cette activité, l’institution a présenté au grand public un guide pratique préparé à l’intention du secteur privé. Cet ouvrage est intitulé « Prévenir la corruption dans le secteur privé ».
Dans son discours de circonstance, Me Hans Jacques Ludwig Joseph, directeur général de l’ULCC, a fait un bref rappel des 20 ans de la Convention des Nations Unies contre la corruption qui est un traité international établi par l’ONU, adopté par la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies. Cette convention contient notamment des dispositions de prévention de la corruption et des règles organisant la coopération internationale ainsi que des normes de nature procédurale.
Le responsable de l’ULCC a indiqué que la lutte contre la corruption évitera de dilapider les fonds du trésor public. “La corruption est un problème transnational”, a déclaré Hans Jacques Ludwig Joseph avant de préciser qu’il revient à l’institution qu’il dirige de freiner le gaspillage dans le pays. “Les agents assermentés de l’ULCC peuvent, selon l’article 11 du décret du 8 septembre 2004, constater les infractions de corruption, en rechercher leurs auteurs, rassembler des preuves, les déférer à la justice et même recourir au concours de la force publique.”
Le numéro un de l’ULCC a profité de ce moment pour dresser un bilan de ses réalisations à la tête de cette institution qui mène un travail acharné contre la corruption. Hans Jacques Ludwig Joseph a surtout souligné la mise en place de deux clubs (les clubs du Collège Canado et du lycée national de Pétion-ville) ayant pour mission de former les citoyens sur les notions de base ayant rapport à la lutte contre la corruption qui gangrène la société haïtienne.
Par ailleurs, la représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en Haïti et également cheffe du BINUH, Maria Isabel Salvador, lors de sa prise de parole a lancé un appel à tous les acteurs du pays. D’après ses déclarations, la corruption est une menace pour la paix et la sécurité en Haïti. Face à cette situation, elle a renouvelé son appui à cette lutte, tout en invitant les concernés à s’engager dans cette bataille pour mettre un terme à cette pratique.
Présent à cette cérémonie, le secrétaire général de la Primature, Jude Charles Faustin qui a représenté le premier ministre Ariel Henry, a montré la volonté du gouvernement haïtien de combattre la corruption. “La corruption gangrène notre société (…) le gouvernement haïtien est en train de livrer un combat sans répit avec fermeté et détermination contre le fléau de la corruption dans toutes nos institutions publiques”, a-t-il déclaré.
Toutefois, Jude Charles Faustin est conscient que cette mauvaise pratique est presque présente dans tous les secteurs et croit que tous les citoyens doivent dénoncer ce fléau. “C’est le travail de tous et de toutes quelque soit la position idéologique et croyance de chacun et chacune”, a-t-il dit.
Notons que ce guide pratique à l’intention du secteur privé est la troisième édition de la revue transparence et la deuxième édition du Salon de la transparence et de l’intégrité.
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