“N ap Mache Pou Lavi” (Marchons pour la vie) propose la mise en place, dans le plus bref délai, d’un Groupe de Travail Inclusif (CTI) pour un accord final.
Le groupement de la société civile « N ap Mache Pou Lavi » (Marchons pour la vie) qui a salué la signature par des acteurs politiques et de la société civile de l’accord du 30 août de la Commission citoyenne pour une solution haïtienne à la crise (CCSHC) et la position du sénateur Joseph Lambert, qui a prôné une solution inclusive et se dit prêt à y participer, a proposé ce mercredi 1er septembre 2021 la mise en place, dans le plus bref délai, d’un Groupe de Travail Inclusif (CTI) pour un accord final.
Ce groupe de travail Inclusif, selon cet organisme de la société civile, sera formé de cinq personnalités : un (1) représentant du Protocole d’entente nationale (PEN) ; un (1) représentant de l’accord du 30 août ; un (1) représentant du tiers restant du Sénat ; un (1) représentant du Premier ministre de fait ; un (1) représentant des non- signataires ; un (1) représentant de N ap Mache Pou Lavi (Marchons pour la vie).
« Dans un délai de huit (8) jours au plus, le Groupe de Travail Inclusif (CTI) doit parvenir à l’accord unique dont le pays a tant besoin. Cet accord doit prioriser les intérêts de la grande majorité de la population, en proie à la criminalité et à la misère, et de ceux qui se sont particulièrement sacrifiés pour la cause de l’État de droit pendant les années précédentes », peut-on lire dans un communiqué.
Ces travaux, poursuit N ap Mache Pou Lavi, pourraient se réaliser, par consensus, sous le regard de trois personnalités choisies de la presse, de la Fédération des barreaux d’Haïti et de la chaire Louis Joseph Janvier. Aussi, les acteurs doivent prouver leur bonne foi, faire preuve de patriotisme, de dépassement de soi, de tolérance et se montrer à la hauteur de la crise.
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