Culture

À la rencontre de Makenson Brutus, la voix masculine de « Randevou »

À la rencontre de Makenson Brutus, l’un des interprètes de « Randevou »

Vous l’avez probablement déjà écouté, cette étoile montante de la musique haïtienne qu’est Makenson Brutus, la voix de « cri des adoptés. » Juno7 vous invite à partir à la découverte, à travers les lignes qui suivent, de ce passionné de la musique qui a contribué à redonner vie à « randevou » de Jean Claude Martineau.

Qui est Makenson Brutus?

M.B: Je suis chanteur de carrière, mais pas au devant de la scène avant mes single « cri des adoptés », « sezon papiyon », et « randevou. » J’ai travaillé sur pas mal de projets.

J’étais acteur dans le feuilleton radiophonique zoukoutap, je suis chanteur de jungle pour des institutions, acteur et chanteur sur le spectacle de Gaelle Bien Aimé « Tranzit », chanteur sur le projet « liminasyon » de la Cie Bazou, organisateur des événements tels que: la musique Haïtienne des années 80 avec Yanick Étienne comme invitée , D’antan, rétro Noël, une nuit à Paris avec d’autres collaborateurs et artistes.

Je suis également acteur chanteur sur plusieurs spectacles dans le milieu évangélique, Coach des enfants sur le projet lakou kajou pour l’administration village santé, Back up singer de l’artiste Belo depuis 2 ans, Choristes sur plusieurs spectacles à port au prince comme dans les provinces, chanteur de Havana GuitarNight.

Juno7 : comment est née ta passion pour la musique ?

M.B: je peux dire que c’est naturel. Je ne peux pas vraiment remonter à une époque car je chante depuis que j’étais tout petit à l’église. Je me rappelle même quel âge j’avais quand j’ai commencé. En grandissant je deviens de plus en plus attaché à la musique. Sans la musique je suis rien.

Juno7 : comment est venue l’idée d’interpréter « Randevou »?

M.B: c’était pas mon idée. C’est Jean Claude Martineau qui a demandé à Alexandra Predestin de le faire et moi j’ai rejoint Alexandra. C’était pour moi un moyen de redonner vie à cette chanson qui a bercé mon enfance. C’est dommage qu’une aussi belle chanson soit jetée aux oubliettes. Je vois la nostalgie des jeunes quand j’interprète ces genres de jeunes. Ce n’est pas possible que le marché musical Haïtien exclut certaines tendances.

Juno7 : comment tu as vécu l’expérience ?

M. B: Parfaitement bien! Travailler avec Jean Claude Martineau est déjà un privilège que je ne saurais estimer. C’est l’occasion qui m’a été offerte de réunir les deux générations. C’est un exploit.

Juno7 : des sponsors ?

M.B: zéro ! C’était rien que pour le plaisir du public. On a pas eu d’accompagnement. Mais je travaille avec les meilleurs musiciens de la ville tels que Jean Claude Martineau, BIC, Jean Winer Pascal, Belo qui relit mes textes, Johnson Stcyr qui supervise mes projets. J’ai le privilège d’avoir le support des meilleurs musiciens.

Toutefois, je pense que les médias doivent auusi encourager les jeunes qui font ces genres de productions, qui travaillent sans staff, sans manager. Si nou santi n’ap travay an ven, finalman n’ap abandone oubyen chache fè fasilite a tou.

Juno7 : l’album c’est pour quand?

M.B: un album demande beaucoup. Un EP pour les mois qui suivent.

Juno7 : D’autres objectifs ?

M.B: je veux plaider la cause des enfants et des femmes. Je pense que cette délinquance, cause de nombreux de nos maux, est une résultante des familles divisées. Le père abandonne la maison, la mère doit donc se débrouiller seule pour élever les enfants. Résultat : l’enfant se trouve seul sans defense et se livrent à toutes les mauvaises pratiques.

En savoir plus:

Kanye West change de nom et se nomme désormais “Ye”

Laisser un commentaireAnnuler la réponse.

Plus de contenu

Copyright © 2017 - 2025 Groupe Juno7 , Delmas 75 Haïti Tel. 50941777777. - Tous droits réservés

Quitter la version mobile