Treize militaires français de la force Barkhane ont trouvé la mort, ce lundi, au Mali dans une collision accidentelle de deux hélicoptères, lors d’une opération de combat contre des jihadistes, a annoncé mardi l’Élysée dans un communiqué.
Ces soldats de l’opération Barkhane appartenaient à l’armée de Terre. Il s’agissait de six officiers, de six sous-officiers, et d’un caporal-chef, précise la présidence.
Emmanuel Macron a salué « avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l’armée de terre […] tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel », a indiqué la présidence dans un communiqué.
« Cette terrible nouvelle endeuille nos armées, la communauté de défense et la France toute entière », a réagi dans un autre communiqué la ministre des Armées, Florence Parly, en précisant qu’ »une enquête [avait été] ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame ».
Le dernier accident mortel d’hélicoptères dans l’armée remonte à février 2018, lorsque deux hélicoptères d’une école de l’armée de Terre s’étaient écrasés dans le Var, à une cinquantaine de kilomètres de Saint-Tropez, après une collision en vol, faisant cinq morts.
Avec France 24