Comme annoncé, le pays s’apprête à connaître une énième journée de manifestation dans le cadre des mouvements populaires pour exiger la démission du chef de l’Etat, Jovenel Moïse dont la cote de popularité est en chute libre depuis des mois.
Par la force des choses, le président n’a pas pu se rendre au Pont-Rouge pour son offrande florale traditionnelle. Il a préféré le MUPANAH au Pont-Rouge car les occupants de ce site historique ont interdit à Jovenel Moïse d’y mettre les pieds.
Parallèlement, tous le pays se mobilise déjà pour gâcher la journée de l’équipe au pouvoir qu’il semble rejeter dans toute son entièreté. Dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, des mouvements prennent déjà corps. Des barricades de pneus sont en flamme sur plusieurs artères de la capitale haïtienne.
La situation est pareille dans des villes de province. C’est la cas d’Archaie, des Cayes, du Cap-Haïtien, Mirebalais pour ne citer que celles-là. Haïti est à sa 5e semaine de paralysie totale.
Entre-temps, l’opposition a défini un parcours pour cette journée du 17 octobre baptisée « journée de désobéissance civile ». Les différentes branches de manifestation de Pétion-Ville, Kenscoff, Pèlerin, Juvénat, Carrefour-Feuille, Fontamara, Martissant, Carrefour de l’aéroport jusqu’à Cité Soleil, elles ont toutes rendez-vous devant les locaux du Musée du Panthéon National Haïtien, MUPANAH.