La grande manifestation annoncée par l’opposition visant à renverser Jovenel Moïse et son équipe du pouvoir a échoué. Une participation au rabais, des militants démotivés, bref, un faux pas de plus pour une opposition plurielle qui n’arrive pas à faire recette en dépit de toutes les mobilisations faites autour de ce 29 mars, date marquant les 32 ans de l’adoption la constitution de 1987 amendée.
Il est aujourd’hui plus qu’une évidence que sans la présence des PetroChallengers, les mobilisations de l’opposition sont toutes vouées à connaître le même sort que celle de ce vendredi.
Les quelques militants qui étaient en direction de Delmas 32 vers 2 heures ont été dispersés par la police. En colère, certains ont cassé les pare-brise de plusieurs véhicules retrouvés sur leur parcours.
Contrairement à ce qui a été annoncé auparavant, la journée du 29 mars s’est passée comme toutes les autres journées ordinaires.
Toutes les activités ont normalement fonctionné dont les écoles, les bureaux, le trafic et les banques commerciales.
La police était présente dans tous les recoins du pays notamment à la Capitale haïtienne.
En début d’après-midi, après avoir fait le constat de l’échec cuisant de la manifestation de ce vendredi 29 mars, date intensément annoncée par le secteur de l’opposition depuis environ une semaine pour la reprise de la mobilisation contre Jovenel Moïse, les leaders fuient la presse.
La redaction de Juno7 a tenté en vain de joindre au téléphone des personnalités influentes du secteur tels Moïse Jean-Charles, André Michel et Marjorie Michel. De leur côté, c’est le silence radio.